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Vineuil : Le handisport se montre au grand jour

Le premier Salon Handicap Sport extérieur de Loir-et-Cher s’est tenu au Lac de Loire, pour la première fois après bon nombre d’études, de réunions, d’échanges, le 11 juin, et il ressort de cette initiative que beaucoup regrettent qu’elle ne soit pas déroulée plus tôt.
Devant le succès autour de la dizaine de stands proposant diverses solutions pour pratiquer un sport adapté, avec des appareils modulables et réglables, plus deux tentes sous lesquelles des associations, dont celle des handicapés de Vendôme, promouvaient leurs services divers, les organisateurs ont, d’ores et déjà, décidé de reconduire ce premier essai, au moins tous les deux ans, en Loir-et-Cher, certes, mais ailleurs qu’à Blois, et aussi en région Centre-Val de Loire, où aucune réunion de ce type n’existait jusqu’à ce jour de juin. Les récents résultats d’adhésion entière d’un public concerné et de leurs familles proches au récent salon de Paris ne peuvent qu’encourager les quelque soixante participants à recommencer. Damien Bouvard, président du comité départemental Handisport de Loir-et-Cher, et Laurent Thomas, son homologue régional, ont prêché, tout au long de la journée, la bonne parole en expliquant que, bien équipés, et une fois l’appréhension vaincue, les handicapés n’avaient aucun sport interdit. Oreille attentive parmi les visiteurs, valides ou non, Philippe Gouet, président du Conseil départemental de Loir-et-Cher, a, en tant que professionnel de kinésithérapie, bien écouté ses interlocuteurs et a compris, mieux que tout autre politique lambda, les messages transmis qui par un tennisman, un cycliste, un haltérophile… et il s’est même mêlé à une promenade sur la piste cyclable autour de l’exposition en pilotant un tricycle aménagé. Le public présent a pu tester des handbikes ou vélos qui avancent à la force des bras, de l’aviron, et même des fauteuils de course ou tout-terrain, le tout apportant mobilité de l’esprit avant tout même si une partie du corps ne suit plus…afin de garder une certaine forme physique certes, mais aussi le moral. Et les bien-portants ont pu mesurer les problèmes vécus par les handicapés tout au long de leur parcours une fois confrontés aux conséquences d’une maladie ou d’un accident, ce qui peut arriver à tout un chacun, tous les jours, 24 heures sur 24, sans prévenir. Les organisateurs (handisport41.fr) lancent un message à toutes les communes de Loir-et-Cher susceptibles d’accueillir le prochain salon 2024 auquel ils ne cessent de penser depuis le coup d’envoi au Lac de Loire. Le premier Salon Handicap Sport de Blois en appelle d’autres…
Jules Zérizer

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