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Vineuil – APF France Handicap poursuit son combat pour l’accessibilité

De gauche à droite : Cathrine Wirbelauer, directrice de territoire des actions associatives 37/41, Monique Lebreton, représentante départementale, et Emmanuel Fremiot et Alain Dupont, nouveaux directeurs APF France handicap délégation de Loir-et-Cher.

L’assemblée départementale de l’APF France Handicap s’est déroulée début octobre. L’occasion de faire un bilan des actions associatives réalisées en 2017 et de soulever les problématiques rencontrées par les adhérents.
«Notre mission n°1 est de représenter et revendiquer, c’est-à-dire défendre les intérêts des personnes en situation de handicap et de leur famille, lutter contre les discriminations et promouvoir une société inclusive », a rappelé Cathrine Wirbelauer, directrice de territoire des actions associatives 37/41 lors de l’assemblée départementale de l’APF France handicap. L’association qui s’appelait auparavant Association des paralysés de France compte 180 adhérents. Sa deuxième mission est d’accueillir et accompagner. Il s’agit d’apporter des réponses ou orienter les personnes en fonction de leurs besoins. Par exemple, un groupe a demandé à mettre en place une école de la sclérose en plaques afin de pouvoir rencontrer régulièrement les personnes nouvellement diagnostiquées et répondre à leurs questions. Un partenariat a également été établi avec la radio RCF 41 qui laisse l’antenne à l’association pour son émission Solicap afin de pouvoir évoquer ses actualités et préoccupations (une fois par mois, le jeudi à 11h45 et 19h15. Prochain rendez-vous le 1er novembre). Enfin, les autres objectifs de l’APF France handicap de Loir-et-Cher sont de développer et dynamiser la vie associative. L’assemblée départementale a été l’occasion de rappeler les sujets d’actualités préoccupants et principalement celui de l’accessibilité.

Difficultés de transport
Si en 2017, il y a eu beaucoup de travail mené avec la ville de Blois, autour de l’accessibilité, l’accès aux transports collectifs pour les personnes en situation de handicap reste un problème important. « En 2010, sur les 620 arrêts de bus de l’agglomération blaisoise, 614 étaient non accessibles, puis il y a eu une prise de conscience et la priorité a été mise sur les lignes A, B et C, les plus fréquentées, et le service de transport de substitution, Handigo a été créé », rappelle Cathrine Wirbelauer. Aujourd’hui, selon l’association, même si cela avance lentement, de gros efforts ont été réalisés car 75 arrêts de bus sur les 125 des lignes principales de la ville de Blois sont accessibles. « Cependant, à l’échelle de l’agglomération, cela reste insuffisant et concernant Handigo, il y a eu une diminution des services proposés qui ne répondent plus à la hauteur de la demande et des besoins des usagers », soulève Cathrine Wirbelauer. Des utilisateurs se plaignent d’annulations de leur transport la veille de leurs déplacements alors qu’ils ont payé un abonnement, mais aussi qu’on leur demande le motif de leur déplacement, ce qui selon eux, est un facteur de discrimination.
C.C.-S.
Plus de renseignements :
APF France handicap, délégation de Loir-et-Cher
1 rue Arago, 41000 Blois – Tél. : 02.54.43.04.05
E-mail : dd.41@apf.asso.fr – Site : http://apf41.blogs.apf.asso.fr


Zoom ▶ Inquiétudes autour de l’accessibilité
Fin septembre dernier, des représentants d’APF France handicap ont été reçus par le secrétaire général de la préfecture de Loir-et-Cher au sujet de l’accessibilité. En effet, l’association dénonce les retards et lacunes accumulés dans la mise en accessibilité de la France, ainsi que le manque de pilotage et d’intérêt du gouvernement pour cette question. Elle déplore aussi l’adoption de la loi ELAN et notamment de l’article 18 qui prévoit de passer de 100 % de logements neufs accessibles à seulement 20 %, suite au vote de la Commission Mixte Paritaire (réunissant députés et sénateurs le 19 septembre 2018). « L’adoption de cet article est une décision irresponsable et contraire aux besoins des personnes en situation de handicap et des personnes âgées », expliquent les adhérents.

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