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Vierzon – Tour de France des hôpitaux : le sénateur Pierre Laurent à Vierzon

Pierre Laurent au milieu des Vierzonnais.

Faire grandir l’alternative pour un grand service de santé, une protection sociale de haut niveau et lutter pour un hôpital public qui soit réellement un bien précieux, tel était le message de Pierre Laurent sénateur communiste en visite à Vierzon.
« Tout n’est pas à vendre, tout n’est pas marchandise, nous voulons protéger les services publics comme des biens communs de toute une nation et lutter contre tout ce qui touche au sens propre du mot « vital » et la santé n’est pas un luxe. Aujourd’hui, notre système de santé et de protection sociale est démantelé : l’hôpital public est en danger… ». Pierre Laurent s’adressait à quelques cent cinquante personnes, élus, salariés, patients, population, venus apporter leur soutien à ce qui est devenu aujourd’hui une grande cause nationale : la survie des hôpitaux de proximité. Accomplissant avec les parlementaires communistes des deux assemblées, un tour de France des hôpitaux, Pierre Laurent expliquait et insistait sur ce combat face à « l’arrogance d’un gouvernement, de ministres qui ne répondent pas, ne disent rien, même lorsque montent des cris de colère et c’est le cas pour l’hôpital… ». Le sénateur conspuait et critiquait toutes ces logiques qui ont conduit l’hôpital dans la situation actuelle. « Logique de financement avec d’un côté une politique d’austérité et de l’autre, une politique de tarification qui ont conduit à des excès pervers : démantèlement des services et détournement de la vocation des hôpitaux à bien soigner la population à partir des besoins et non se conformer à des normes budgétaires fixées on ne sait par qui et pour quels objectifs ».

Un système de financement à revoir
« Ca doit commencer par un moratoire sur les restructurations actuelles, les regroupements hospitaliers, la fermeture des services, d’autant qu’aucune évaluation n’a été faite de ce qui a été pris dans cette direction. Ce que nous entendons sur le terrain, c’est que ces effets sont très négatifs et pourtant, on les continue. Il faut les stopper et c’est pourquoi nous demandons ce moratoire. Un plan d’urgence doit être mis en place pour répondre à des investissements et besoins d’emplois qui sont immédiats. Des politiques à plus long terme par exemple, la formation des médecins qui a été tarie avec les conséquences dramatiques, la formation des infirmières.