Dans le cadre de ce plan d’aide proposé par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) et cofinancé par la Caisse des Dépôts et Consignations, Vierzon Sologne Berry vient d’être retenue parmi huit intercommunalités en France. Elle est même la seule en région Centre.
Depuis 2018, quarante collectivités ont participé aux Fabriques Prospectives proposées par l’ANCT. Deux nouvelles Fabriques viennent de commencer ; elles portent sur la nature comme levier d’attractivité et de résilience des territoires et sur les sites industriels de demain. C’est dans ce dernier que se situe Vierzon Sologne Berry, et le but recherché est que ces EPCI (établissement public de coopération intercommunale) deviennent les sites vitrines de la relocalisation industrielle post-crise sanitaire et écologique dans les territoires. La crise sanitaire a souligné et confirmé « l’impératif d’une relocalisation industrielle ». Le président de l’intercommunalité, François Dumon, développait cette sélection, entouré de son vice président Boris René, chargé du développement économique ; de Victor Teixeira, directeur du développement économique et de Nathalie Lenski, sous-préfète de Vierzon qui, de par sa présence, validait l’intérêt et la participation de l’Etat « dans cette démarche de créer un vrai effet levier pour l’avenir de l’ensemble du territoire et faire dialoguer les sites industriels et les territoires de demain. C’est mettre en place des synergies communes et bien évidemment, la transition écologique qui s’inscrit dans un territoire labellisé avec une action supplémentaire ».
Potentiel de création
Cette action supplémentaire s’articule autour de cinq enjeux stratégiques : la mutabilité et la réversibilité d’abord, pour adapter les sites dans la durée aux évolutions technologiques, ou encore anticiper la reconversion d’un site industriel. L’évolution et la conciliation des usages ensuite : il s’agit de faire dialoguer le site industriel et son territoire environnant ; faire des sites industriels, des lieux multiservices au bénéfice des salariés et résidents. Puis la transition écologique entre en jeu, afin d’intégrer l’objectif « zéro artificialisation nette » et les priorités nationales en matière de protection de la biodiversité. Enfin, de la gouvernance et animation de ces sites clôt la marche, pour en faire un critère de performance de gestion des infrastructures et des services disponibles. Boris René soulignait le bienfait de cette entrée dans le cadre de la Fabrique Prospective et donc, de cette nouvelle insertion du site dans le territoire avec des activités connexes préparant le Parc Technologique dans les industries de demain dont le développement du numérique fait partie en particulier.
Victor Teixeira insistait sur ces enjeux de la relocalisation de certains secteurs d’activités et ce travail sur cette période d’un an avec un large panel de partenaires locaux qu’ils soient chef d’entreprise ou d’établissement scolaire, élus (pays, Région services d’aide à la Formation, aux entreprises…) soit une vingtaine de personnes dans un mode pluridisciplinaire et la sous-Préfète annonçait qu’elle serait associée à ce comité de pilotage.
Jacques Feuillet
