Les travaux de l’îlot Brunet Rollinat ont commencé et devraient durer un an. L’objectif : revitaliser le centre-ville.
Changer l’image de la ville en lui donnant toutes les possibilités d’accéder au rang de villes accueillantes, cela pourrait être une esquisse de synthèse de cette passion dévorante et ancrée dans la ténacité qui pousse le maire de Vierzon à doper sa ville pour la rendre plus attractive. Son passage à l’Assemblée nationale a laissé quelques traces et les autorités en place (ou ex) ont toujours signalé cette fougue de l’édile vierzonnais à défendre ses projets pour sa ville. On se souvient de ces ministres passés par la deuxième ville du Cher qui, à leur tour disait combien leur venue à Vierzon avait été comme une sorte d’ultimatum. « Il ne vous lâche jamais » disaient-ils. En ce début juin, le préfet de Région Jean-Marc Falcone, accompagné de Catherine Ferrier, préfète du Cher, venu en terre vierzonnaise officialiser le lancement des travaux de l’îlot Brunet Rollinat, en maniant la pelle, ne disait pas autrement, saluant l’opiniâtreté du premier magistrat de la ville et la fougue avec laquelle il défendait ces projets de changements pour sa ville : « cette volonté de stratégie globale sur des leviers tels l’immobilier, l’environnement, l’emploi, le social incitera l’Etat à poursuivre cet accompagnement parce que la France, c’est aussi les villes moyennes comme Vierzon et l’opération Cœur de Ville, à laquelle la ville a souscrit, en est l’exemple ». Le moment traditionnel et émouvant de l’enfouissement d’un tube, confectionné par un employé de la ville, portant le nom des personnalités présentes et enterré pour l’éternité, a été suivi par de nombreux Vierzonnais. Préfet de Région, élus y allaient de leur petit coup de pelle histoire de dire « J’y étais » et sur un tel événement, on peut raisonnablement pensé qu’ils avaient raison.
Cette place devrait être un attrait majeur pour le centre-ville bien mal en point et il faudra redoubler de vigilance et d’ingéniosité pour revitaliser, non seulement, les abords du site Brunet Rollinat mais tout le centre-ville. Il y aura fort à faire et bien des actions à mener pour qu’enfin, existe au cœur de ville, une véritable attractivité : ouverture de commerces, bien sûr, mais aussi, conserver ceux existants comme la Maison de la Presse qui vit des moments difficiles. Tout le monde souhaiterait que cette ville se métamorphose mais la source de développement n’est-elle pas l’emploi et le pouvoir d’achat ? Souhaitons que cette attractivité environnementale soit le début d’une grande et belle aventure sociale et humaine. Tout est en place pour que vive ce centre-ville, la place sera le point d’orgue de cette nouvelle attractivité. Chantier de 5,3 millions ( seulement 300 000 à la charge de la ville) pour une année de travaux, l’inauguration prévue pour la fin du printemps prochain est attendue avec impatience.
Jacques Feuillet
