Philippe Hubert.
Outre son engagement quant aux problèmes les plus pressants dans le monde, la tradition rotarienne passe aussi par planter des arbres au nom de l’amitié et de la camaraderie pour embellir par exemple un quartier et améliorer l’environnement.
C’est dans cette continuité de leur fondateur Paul Harris qui, avec son épouse Jean Thomson Harris tous deux amoureux de la nature, ont été plantés des arbres en signe de bonne volonté : « J’ai planté ce mercredi après-midi mon premier arbre de l’amitié en terre européenne » disait-il lors d’un voyage en Europe en 1932. Durant ce voyage, d’autres arbres seront plantés à Tallinn (Estonie) et Göteborg (Suède). Cette tradition devient bientôt une caractéristique de ses voyages et des arbres sont plantés en Australie, Brésil, Mexique, Nouvelle Zélande. Sur les cinq continents, des arbres symboles d’entente mondiale ont été plantés et d’autres présidents du Rotary International ont perpétué la tradition. Cette année, le mouvement s’engage pour la planète et chaque club était libre de son action. Les deux structures vierzonnaises (Rotary Club et Rotary Club des Cinq Rivières) avaient choisi de planter arbres et arbustes. Philippe Hubert, Rotarien indiquait « nous voulions pour Vierzon une action de développement durable, j’ai proposé des arbres à la mairie qui a proposé le parc de Bellevue comme lieu de plantation ». Sur ces deux journées de plantation ; mardi 10 avril pour les écoliers de l’école Pierre Bodin-Jean Zay et mercredi 11 avril, pour les membres des deux Rotary sur le site de Bellevue. Vingt arbres fruitiers et Philippe Hubert, pépiniériste, proposait vingt arbustes supplémentaires (plantes mellifères) qui fleurissent tout au long de l’année et qui sont une bonne source de nourriture pour les abeilles. C’est bien de la nature dont il était question au parc de Bellevue avec cette belle initiative environnementale initiée par les Rotariens vierzonnais dont on pourrait rappeler leurs deux devises : « servir d’abord » et « qui sert le mieux profite le plus ». C’est bien dame nature qui devrait s’en réjouir.
J.F.
