Haroche Horta Champion de France super-mi-moyens
Le Boxing Club de Vierzon organisait son traditionnel gala de boxe et cette année, outre le bon plateau présenté, il y avait une cerise sur le gâteau : Le championnat de France des super-mi-moyens. Trois combats professionnels, des combats amateurs, ont ravi les quelques 800 personnes présentes dans le Dojo Municipal Jimmy Agard. Les jeunes locaux et des départements voisins, ont offert aux spectateurs de bonnes prestations et l’on peut citer la victoire de Chamil Kadissov de Saint-Maur dans l’Indre qui est venu à bout d’un coriace adversaire venu de Dreux. Kadissov était managé par Loïc Fourré, grand monsieur de la boxe dans l’Indre et le meilleur de tous les temps certainement. Les puristes ont en mémoire ses performances (30 combats pros, 20 victoires (4 par KO) 3 matchs nuls et 7 défaites, représentant dignement le club de Saint Maur dont il est devenu l’entraîneur. Belle victoire également du vierzonnais Rémy Gandais brillant contre un dur Orléanais Jusufov. Il était managé par Benoit Demik qui fut un bon espoir de la boxe vierzonnaise. Maxime Lecam de Selles sur Cher (41) était à l’honneur grâce à sa victoire sur l’Issoldunois Lofti au cours d’un combat très dynamique. Son entraîneur Jean Pierre Pétat, était satisfait et heureux. Le clou du spectacle était bien évidemment le championnat de France super-mi-moyens qui opposait le Lyonnais Franck Haroche Horta au Parisien Karim Merroudj. Un vrai combat, entre le tenant du titre Horta, face à son challenger Merroudj. Costauds, les deux boxeurs ont offert un super moment de boxe tant ils étaient proches l’un de l’autre, Merroudj cédant sous les crochets et uppercuts de Haroche Horta dans les dernières reprises d’un combat qui en comptait dix de trois minutes. La ceinture de champion de France restait autour de la taille de Haroche Horta qui l’avait conquise en novembre 2014 mais ce fut rude pour le lyonnais face à Merroudj, vaillant jusqu’au bout. Belle soirée de boxe dans une ville qui a compté de nombreux champions et hommes de valeurs ne serait ce que celui qui est aux commandes techniques du Club actuellement : Thierry Alcon, styliste aimé du public. C’était une autre époque mais elle a marqué les esprits vierzonnais. Les applaudissements du Dojo ce samedi en disaient long sur l’intérêt et l’enthousiasme des spectateurs, notamment lorsqu’on leur présente un tel plateau. Le noble art a encore de beaux jours à vivre à Vierzon grâce au Boxing Club.
J.F.
