Le 10 septembre, le député LR de Loir-et-Cher, Guillaume Peltier, en présence notamment de Nicolas Deguine, maire de Vernou-en-Sologne, est venu visiter l’usine de Knauf Industries qui emploie 35 salariés, fabrique et recycle du polystyrène expansé pour le bâtiment.
Cette visite de terrain a été faite à la demande du directeur de l’usine vernussoise, Yves Villanuava, qui souhaitait sensibiliser le député sur les conséquences du « plastique bashing » diligenté par les militants écologistes. « Nous subissons de plein fouet le « plastique basching » qui porte atteinte à notre industrie, reconnaît Philippe Chanu, directeur commercial des ventes indirectes pour la France chez Knauf. Il ne faut pas avoir d’idées reçues sur le monde du plastique car nos produits sont recyclables. Être écoresponsable est devenu notre métier. Nos chambres syndicales travaillent pour que notre industrie soit conforme à la législation actuelle. Le problème repose sur la fin de vie du produit mais le plastique est quasiment recyclable à l’infini à partir du moment où il s’agit d’un mono matériel contrairement au carton qui doit être incinéré ou enfoui. Travailler sur la fin de vie du produit assure la survie de notre industrie. Le polystyrène est 100 % recyclable et pour cette raison, nous vendons des sacs de recyclage à nos clients et les produits sont recyclés à l’usine de Vernou. Cette économie circulaire permet d’utiliser à 100 % les camions de livraison qui sans cela reviendraient à vide. »
« Notre usine existe depuis 50 ans et a actuellement une des empruntes carbones la plus basse du groupe Knauf, poursuit Yves Villanuava. En plus du retour des clients, une collecte est organisée localement. »
« Le plastique mal utilisé peu polluer mais on y remédie si l’on organise des filières de collecte et de recyclage, précise Guillaume Peltier. Je mène un combat pour l’écologie mais contre les Verts d’extrême gauche, L’erreur des générations politiques précédentes a été de laisser l’écologie à une minorité d’idéologue. C’est un devoir de protéger notre planète mais en étant pragmatique et non pas idéologue. Je crois davantage à l’incitation qu’à la punition et les comportements vertueux doivent être récompensés. Au lieu des leçons de morale d’une petite minorité idéologique, celle des Verts d’extrême-gauche, soutenons les entrepreneurs et tous les Français qui font le choix de comportements vertueux.»
F.M.