Châteauroux
La 3e semaine du Jazz, du 22 au 26 septembre 2015, a trouvé son public à Châteauroux. Un panel de concerts mis en œuvre par le Président du club, Jean-François Memin, et son équipe durant ces 5 jours a définitivement installé le Jazz en Berry. La première journée du 22 septembre a permis d’écouter, au Ciné Movida, deux musiciens de talent, Pascal Lacorre au piano et Thierry Lieutaud au saxo, qui ont interprété plusieurs standards du Jazz. La soirée était complétée par la projection du film de Michael Radford sélectionné au festival de Cannes en 2011 concernant la vie du célèbre pianiste Michel Petrucciani. Ensuite le 23 septembre deux concerts étaient organisés à la salle des fêtes de Niherne. Le premier groupe, « Blue Berry and co », composé de Patrick Villatte guitare rythmique, Jean Philippe Vidar guitare solo et banjo ainsi qu’Olivier Lecrivain chanteur et harmonica, a interprété aussi bien des morceaux de Rock’n’roll que du Jazz, du Blues ou de la Country musique pour le plus grand plaisir des spectateurs. La soirée s’est terminée avec le concert du groupe « Swing Time » au son des morceaux de swing et de jazz des années 30/50. Le 24 septembre était l’occasion d’écouter Eric Luter à la trompette et son quintet composé de Franck Jaccard au piano, Eric Jaccard à la batterie, Laurent Vanhée à la contrebasse et Patrick Vanhée au saxophone. La carrière d’Eric Luther est imprégnée de Jazz. Il a fait ses premières armes au banjo avant de venir à la trompette, instrument qu’il maîtrise à la perfection. Ensuite il joue du Jazz « New Orléans » avant de créer son groupe vocal « Triocéphale » et interpréter des classiques du swing français de Boris Vian en passant par Henri Salvador et Charles Trenet. Puis il prend la direction de l’orchestre de son père en 2006. Il joue actuellement avec son quintet un Jazz dynamique en interprétant des standards comme « Route 66 », « I’m confessin », « Lady be good » ou « Blue and sentimental » teinté de « New Orleans » et de « swing ». On ressent dans sa musique l’inspiration des trompettistes Louis Amstrong, Chet Baker ou Bill Coleman qu’il interprète avec son style et sa personnalité. Il chante également au micro et son « scatt » est irrésistible. Eric Luther est l’un de nos plus grands jazzman et ses concerts sont toujours teintés d’humour. C’est Manu Dibango qui nous a enchanté avec ses classiques comme « Soul Makosa » invité par Dany Doriz au vibraphone le 25 septembre à la salle des fêtes de Déols. Le 26 septembre pour clôturer ce « Jazz en Berry » le quintet « Ab Road » revisite les standards des Beatles à sa manière. A l’année prochaine pour le 4e festival du Jazz en Berry.
Jany HUGUET