Dans cette rustique terre de France, les élus n’ont pas fini de nous surprendre et divertir, faire rire, pleurer, ou pire, maugréer…. Pour preuve, les dernières histoires en cours dans ce département. Replay pour celles et ceux qui auraient manqué les épisodes locaux, accaparés par des loisirs à la montagne ou la plage pendant les congés estivaux.
L’été dernier, le PS tenait son Université d’été à la Halle aux grains de Blois (cette année, il rempile à Blois avec un congrès fin août). Un an plus tard, c’est le groupe MoDem et Démocrates apparentés qui organisera ses journées parlementaires du mercredi 8 au vendredi 10 septembre 2021 au domaine de la Porte dorée, à Cheverny.
Une rentrée qui s’annonce déjà riche, d’autant plus que justement, toujours côté Modem, le député de la première circonscription de Loir-et-Cher, Stéphane Baudu, ne le sera plus bientôt car celui qui est devenu conseiller départemental en juin 2021 a choisi de démissionner dans l’objectif de se réasseoir dans son fauteuil de maire de La Chaussée Saint-Victor et de retrouver sa place d’élu communautaire à l’agglomération Agglopolys. La politique locale est davantage son dada et ce n’est pas un secret puisqu’il l’avait déjà sous-entendu lors d’un entretien accordé dans nos pages en février 2019, à une époque où certains le voyaient président de l’agglo blaisoise à la place de l’actuel meneur, Christophe Degruelle ! Nous citons pour rappel ses dires dans nos colonnes : “Je suis blésois d’origine, ce qui se passe à Blois m’intéresse. Quand vous êtes parlementaire, vous renoncez à vos mandats locaux, certes on reste conseiller municipal ou autre, mais on n’apprécie plus les conséquences quotidiennes d’un texte de loi sur les concitoyens, l’exposition n’est plus la même. Concrètement, si demain je ne suis plus parlementaire, je redeviendrais maire de la Chaussée-Saint-Victor, ça suffira à mon bonheur (…) Et un mandat à l’agglomération permet de travailler plus largement.” Voilà, deux ans après, c’est fait, à suivre, les prochaines législatives sont prévues pour juin 2022… Et par ailleurs, le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier, a informé de l’ouverture d’une enquête préliminaire à l’égard de l’ancien président du Département, Nicolas Perruchot, du fait de la révélation de France Télévisions et Radio France concernant des virements suspects associatifs-privés et donc de possibles malversations financières via son association Observatoire du dialogue social, dont la vocation est notamment « d’effectuer des études et recherches sur la vie syndicale et politique en toute indépendance». Transparence par contre, pas du tout évident… Le Loir-et-Cher n’a visiblement pas encore dévoilé tous ses secrets faisandés ! Le feuilleton blésois à succès des “feux de la rampe” promet de continuer avec de longs épisodes encore…
É. Rencien
Une enquête Perruchot ouverte, plus un député à Paris, de retour à la mairie !
