De « drôles de dames » et un « p’tit gars »
Un clip musical a été tourné fin avril à Blois. Il est visible sur la Toile depuis le 3 mai. Une première vidéo qui appelle un disque pour un groupe bien connu dans le coin.
« T’es trop rapide, t’es un bolide mais j’t’aime comme ça. T’es un peu speed mais t’inquiète pas, ça m’dérange pas… » Une mélodie addictive, des paroles percutantes, et derrière cette composition intitulée « mon p’tit gars », se cachent Clarisse Millet au chant et à la guitare, Aline Pelletier au piano. Les proches de Clarisse Millet expliquent que la chanteuse a rédigé ce titre d’une traite. L’intéressée détaille. « Je l’ai écrite pour tous les enfants différents et incompris, qui ne rentrent pas dans le schéma conventionnel et établi. » Il est même question d’« abrutis » et de « cons » à un moment dans la chanson, bien vu car le thème ne peut laisser quiconque de marbre, hormis les… Mais nous nous égarons. Pour revenir au sujet initial, et pour la petite histoire, ces « drôles de dames » ont effectué leur première scène en 2005, place Ave-Maria à Blois, et depuis, elles n’ont cessé de chanter sur diverses scènes du secteur les tubes des autres (de Véronique Sanson à Radiohead, en passant par les Beatles et Maxime le Forestier ; Clarisse Millet a d’ailleurs chanté avec ce dernier sur la scène du théâtre Monsabré dans le quartier Vienne en janvier à l’occasion d’un concert d’Arthur le Forestier). Tout ça en conservant leurs métiers respectifs. Des « super woman » ! Ce printemps, le duo franchit un cap en tournant son premier clip. Côté réalisation, le journaliste Alberto Rodriguez-Pérez a effectué des captations un dimanche matin d’avril au lever du soleil à Blois sur le pont Jacques-Gabriel, montrant un petit garçon, le fils de Clarisse Millet, courant sur l’écran vers sa mère et son destin. Une deuxième séquence a été capturée vendredi 27 avril, toujours à Blois, entourée d’amis et de fans dans une ambiance concert live, avec Laurent Delaveau à la basse et Loïc Plouhinec à la batterie pour accompagner ces « drôles de dames ». « Drôles » ? C’est vrai qu’elles le sont mais plutôt dans le sens de sympathiques, et elles sont surtout audacieuses. Leur vidéo est pour preuve aujourd’hui visible sur le Web (réseaux sociaux et youtube notamment, Facebook : Drôles de Dames officiel) et ceci n’est que le premier pas de cette aventure artistique. Un EP, c’est-à-dire un disque de quatre ou cinq titres, devrait voir le jour. En attendant, Clarisse Millet conseille : « écoutez, likez, partagez notre chanson ! » Nous vous laissons, nous y allons de ce pas.
Emilie Rencien