Face à l’incivilité de certains automobilistes peu respectueux du code de la route qui ne satisfont pas, en grande majorité, à l’obligation d’arrêter leurs véhicules au panneau Stop, légalement installé et parfaitement signalé, un voisin de ladite signalisation, quotidiennement plus que brûlée, a déclenché une riposte informative pacifique.
Muni d’une bombe de marquage de chantier, au produit rouge biodégradable au fil du temps, il a tagué la ligne blanche d’obligation d’arrêt et ses contours de mots Stop devenus, ainsi, plus visibles et complémentaires de l’indication officielle et légale, bien souvent oubliée, dans la limite des 50m annoncés. Il semblerait, tant que ces inscriptions sont encore visibles, qu’un respect plus attentionné a suivi la base plus impérative du message. Mais, faudra-t-il en arriver là, et ce, à tous les panneaux STOP du département et de France, pour que de potentiels chauffards, au volant de leurs bolides fendant l’air, jouent la vie des autres et la leur, à la roulette russe, pour parvenir plus tôt au travail ou à l’école pour les enfants bien installés, en sécurité, espérons-le, dans la voiture. Certes, cela a un coût : 6 euros par bombe ! Mais c’est peu, même très peu, par rapport à une vie fauchée, quel que soit l’âge de la victime potentielle de la route… Par contre, vu le nombre de panneaux Stop installés sur le territoire, quelle manne financière plus que positive pour les fabricants et les vendeurs de bombes…, ce qui créerait, de plus, des emplois.