Site icon Le Petit Solognot

#SoutiensUnArtiste : une vente aux enchères inédite dans la Toile des Rouillac

Dans une semaine, en Centre-Val de Loire, les commissaires-priseurs bien connus père et fils Rouillac organise une vente « online », c’est-à-dire sur la Toile, le Web, Internet, qu’ils souhaitent hisser vers des sommets, vers selon eux« un Woodstock de la création confinée ». La barre du marteau est haute alors rendez-vous dès le jeudi 30 avril 2020, à 18h…

Les artistes et plasticiens sont durement touchés par les conséquences du grand confinement lié à la crise sanitaire mondiale. Ils se retrouvent sans revenu ni système d’assurance chômage suite à la fermeture des galeries et institutions et aux annulations des foires et salons. Pour leur venir en aide, une vente aux enchères exceptionnelle est organisée au profit des artistes vivants par la maison de vente aux enchères Rouillac, avec le concours du magazine Artension, du salon Puls’art-Fiaa, du centre d’art CCC OD et d’autres partenaires invités à se joindre à cette initiative. Cette vente en ligne, par enchères électroniques, se tiendra du jeudi 30 avril, 18h jusqu’au mercredi 6 mai, 15h sur le site internet https://www.rouillac.com/fr/, sans qu’aucun frais ne s’applique, ni pour le vendeur ni pour l’acheteur. 100% de la somme récoltée sera directement réglée à l’artiste. Les œuvres présentées le seront à l’aide d’une photographie. Il appartiendra ensuite à chaque vendeur d’expédier lui-même l’œuvre à son nouveau propriétaire, aux frais de cet acheteur, comme c’est l’usage.

Consignation artistique possible jusqu’au 29 avril

Quant aux artistes qui le souhaitent, ils sont invités à consigner une oeuvre, avant le mercredi 29 avril, à 15h, auprès de la maison de ventes Rouillac en suivant les instructions publiées sur son site internet précité. La participation de chaque artiste est limitée à une oeuvre, afin de favoriser des contacts ultérieurs directs entre les collectionneurs et l’artiste ou son marchand, identifié dans le catalogue de la vente. D’autre part, collectionneurs, galeristes ou artistes qui ne sont pas en situation de grande précarité peuvent également agir en offrant une œuvre de leur collection. Elle sera vendue lors de cette même vente, non à leur profit mais à celui d’un fonds de soutien, notamment géré par une fondation, dont il sera rendu compte publiquement. Des bourses pour les artistes en grande précarité seront ainsi mobilisables rapidement auprès de ce fonds. À suivre…

 

Quitter la version mobile