Le socialiste Denys Robiliard souhaite rempiler


Le député socialiste sortant de la première circonscription de Blois a annoncé la veille de Pâques sa candidature pour le scrutin des 11 et 18 juin.

« Ma campagne est lancée, c’est le moment. » Samedi 15 avril, à 18 heures, Denys Robiliard a officialisé à Blois sa volonté de retourner dans l’arène législative. Ce moment auquel la presse était conviée la veille de la chasse aux œufs dans les jardins fut l’occasion non pas de manger des éléphants et des roses en chocolat mais bien d’inaugurer son local de campagne sis au numéro 9 de la rue Anne-Bretagne, à côté de la place Louis XII. Là où jadis se trouvait un restaurant baptisé l’« Entracte » ; belle coïncidence avant le prochain spectacle électoral… Ce samedi a aussi permis de présenter sa suppléante, Christine Olivier, conseillère municipale non encartée à Pontlevoy et élue communautaire du Val de Cher Controis, ainsi que son équipe (l’adjoint au maire de Blois Jérôme Boujot est son directeur de campagne tandis qu’un autre adjoint blésois, Benjamin Vételé est chargé des relations avec la presse, entre autres têtes connues impliquées). Denys Robiliard a surtout saisi l’opportunité pour rappeler son palmarès chiffré, à savoir 1 353 amendements qu’il a précédemment fait adopter. « Celui qui fait de la politique doit être réaliste et pragmatique. Je suis un député, c’est-à-dire un citoyen au service des autres citoyens, » a insisté Denys Robiliard. « Je me suis toujours attaché à appliquer les textes. Je ne changerai pas ma façon d’opérer. Porter la voix des campagnes à la capitale ? Pas seulement. Non, je dirai qu’il s’agit en outre de montrer aux gens que leurs préoccupations sont prises en compte, leur montrer ce que le travail de député peut apporter concrètement à leur quotidien. » Quant à ses axes de campagne, ledit député postulant à sa propre succession, pro-Hamon, les dévoilera plus précisément après l’élection présidentielle. En attendant, il s’est contenté de déclarer. « Les rapports de force peuvent changer. Nous en tirerons les conséquences… ».

É. Rencien