Serge Lepeltier fait maire honoraire de la ville


Bourges

Pascal Blanc maire de Bourges, Madame la préfète du Cher, les divers élus des collectivités territoriales, les amis, accueillaient Serge Lepeltier promu au titre symbolique de maire honoraire de Bourges. Elu aux élections municipales de 1995, ce Gaulliste de toujours comme il aime le préciser commence une longue période dans la fonction qu’il avoue être passionnante : Maire de Bourges. Après des débuts assez tourmentés, les réélections s’enchaînent avec comme point d’orgue sa réélection de 2001 alors que la gauche berruyère est en avance. Sa liste obtient 50.2% des suffrages contre 49.8% à la gauche, c’est dire si le couperet est passé près. C’est un soulagement pour celui qui était devenu en 1998 sénateur et le spécialiste au sénat de l’effet de serre et de la lutte pour l’environnement. Engagement, qu’il revendique encore plus aujourd’hui : « je m’investit dans les domaines de l’eau et des énergies, c’est une autre façon d’agir… », le propulse Ministre de l’Ecologie et du développement durable en mars 2004. Il cède son poste de maire et quitte le Sénat pour respecter le non cumul des mandats. Le référendum de mai 2005 produit une onde de choc qui va lui coûter son porte feuille ministériel. Il retrouve son poste de maire et se représente aux sénatoriales où il est battu par un autre UMP Rémi Pointereau. Grosse déception et Serge Lepeltier se replonge dans les affaires municipales adhérant ensuite au parti radical. Puis le troisième mandat sera enlevé dés le premier tour en mars 2008 avec 50.7% des suffrages. Il devient entre temps ambassadeur du climat en février 2011. En mars 2013 contre toute attente, il décide de ne pas briguer un quatrième mandat aux municipales de 2014 : « beaucoup ont été surpris mais ma conviction est forte sur ce point : après trois mandats, un renouvellement est bénéfique. Le risque d’aller au delà des vingt ans est de s’enfermer dans des habitudes qui risquent de freiner l’innovation et les décisions qui s’imposent… ». Maintenant, le relais est passé à celui qu’il souhaitait comme successeur et à qui, en ce début décembre, il réitérait sa confiance en l’avenir de Bourges : « je vous souhaite beaucoup de courage car mener les dossiers d’une ville comme Bourges n’est pas toujours facile. Je sais que vous avez les compétences et le courage pour… » Puis, s’adressant à La Préfète qui lui avait remis cette distinction symbolique : « j’ai toujours entretenu des rapports cordiaux et respectueux avec les divers préfets passés à Bourges et je compte sur vous Madame pour participer à l’avenir des collectivités territoriales, surtout dans ces moments difficiles pour l’ensemble de la population… » J.F.