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Sénatoriales 2023 : Jean-Luc Brault et Béatrice Arruga, dans la course

Le scrutin sénatorial, qui ne requiert pas le vote des citoyens mais celui de certains élus(municipaux et départementaux), appelés grands électeurs, se déroulera fin septembre. Les deux sénateurs actuels, MM. Prince et Janssens, ne repartant pas, deux sièges sont à prendre et pourvoir en Loir-et-Cher. L’ancien maire de Contres (parmi d’autres, Cf. l’encadré), tente sa chance par amour pour son territoire et plus largement, département.
Le septuagénaire Jean-Luc Brault aime faire languir son auditoire, mais le secret n’en était pas vraiment un, car il l’avait un peu esquissé lors de ses voeux d’élu pour la nouvelle année 2023. Le président de la Communauté de communes du Val de Cher Controis, non encarté (“à part une seule fois, de mes 18 à 24 ans, jusqu’en 1974, au PSU (Parti socialiste unifié) de Michel Rocard. Je suis un Gaulliste de gauche,” relate-t-il au passage), a quitté son poste de maire de Contres en mai 2022, cédant le flambeau (tout en restant maire délégué de la commune qu’il a su gérer depuis 1995), peut-être déjà dans cette perspective, consciemment ou non. Toujours est-il que c’est officiel, il est bien candidat aux élections sénatoriales de septembre 2023. Sa remplaçante est Béatrice Arruga, 50 ans, maire adjointe de Vendôme. Celle, qui fut socialiste puis Udiste et directrice de cabinet d’un certain Maurice Leroy en 2011, président à l’époque du Conseil général de Loir-et-Cher, est adhérente au groupe macroniste Renaissance depuis la fin 2022, précise : “Jean-Luc est un homme de convictions, et surtout libre. Tout comme moi, je ne suis pas dans le verrouillage, bien que je sois encartée. J’ai par exemple pu critiquer la méthode de la réforme des retraites.” Parmi les priorités du duo Brault-Arruga, la protection de l’élu, la santé, l’apprentissage, les circuits courts, la simplification administrative… Ceci étant lancé, Jean-Luc Brault, trente ans d’engagement politique local au compteur, ne risque-t-il pas de s’ennuyer à Paris ? Une sorte d’éléphant dans un magasin de porcelaine ? Il répond de sa verve habituelle : “Pour les législatives en 2017, je me suis battu pour contrer (Guillaume) Peltier (député LR alors, ndlr). J’ai été conseiller général en 2008 et l’appareil du Département a décidé ensuite de me faire perdre. Alors si je perds, ce n’est pas grave. Pour autant, on ne part pas perdant. Je souhaite vraiment qu’on puisse avoir un sénateur du Sud et un sénateur du Nord pour que notre département soit bien représenté. Le Sénat est une chambre de contre-pouvoir qui n’est pas à la botte du Gouvernement, il est possible de faire. Quant à l’interrogation… Un Brault dans un Sénat, c’est comme un chien de chasse dans un salon !” Son franc parler ne le quittera pas, une fois au palais du Luxembourg s’il est élu, c’est assuré.
É. Rencien

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Un seul Pillefer, plus les Verts, et surtout David Lisnard !
Michel Pillefer, conseiller municipal d’opposition LR de Blois, se retire du jeu. L’annonce avait le 7 juin crispé un peu certains rangs politisés. Mais le vent semblait avoir tourné dès le 12 juin. La décision est confirmée depuis : Michel, celui qui est l’un des frères de Bernard Pillefer, vice-président du Département et candidat aussi au Sénat, n’y ira pas finalement. Officiellement, “pour un climat serein et préparer les prochaines échéances électorales”. Histoire de ne pas trop prendre aux copains de votes peut-être également… Quant à Europe Écologie Les Verts, le prénom d’un Nicolas circulait, et c’est donc Nicolas Orgelet, paysagiste, conseiller municipal dans la municipalité Gricourt à Blois, vice-président de la communauté d’agglomération de Blois, Agglopolys, à la transition écologique et énergétique, qui a été désigné “chef de file aux élections sénatoriales”, selon ses propres termes. Ici encore, un éparpillement des voix est-il à craindre pour l’autre candidate NUPES, la Vendômoise Karine Gloanec-Maurin (PS), lors du choix des grands électeurs ? “Les discussions étant en cours pour rassembler comme nous l’avons fait depuis plusieurs élections dans le département, j’ai choisi de laisser ouverte la suppléance afin de rendre cette union possible et d’éviter la dispersion inutile des voix,” répond M.Orgelet. Enfin, Catherine Lhéritier avait quant à elle mis les petits plats dans les grands pour se déclarer : David Lisnard, maire LR de Cannes, qui a créé son propre mouvement politique “Nouvelle Énergie”, était en effet à ses côtés le 23 juin à Cour-Cheverny ! À lire dans le détail dans notre édition du 11 juillet…
É.R.

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