Retour sur une pépite d’été. Valérie Berton, bibliothécaire à Chevilly-Larue, commune située dans le département du Val-de-Marne, a mis bénévolement ses talents de conteuse au profit de la population selloise durant 8 balades contées, entre le 17 juillet et le 4 août.
Valérie Berton est membre de l’association » Une sorcière m’a dit « , forte de 42 membres en Île de France et de 8 à Saint-Aignan-sur-Cher. Le collectif dispense des formations et organise des actions pour les conteurs. « Je suis allée de moi-même à la mairie de Selles-sur-Cher proposer l’idée de balades contées alliant histoire locale et légendes du patrimoine oral. Stella Cocheton, maire, et Angélique Dubé, adjointe aux affaires scolaires à la jeunesse et à la culture, par ailleurs conseillère départementale, ont accueilli ma proposition à bras ouvert. Je connais Selles-sur-Cher depuis le mois de septembre 2019. Mon mari et moi y avons une maison secondaire. Nous avions choisi cette commune qui était dans le rayon géographique cible fixé entre Mareuil et Tours. Ici, on peut tout faire à pied ! Ce qui change de la région parisienne ! Pour étoffer ma connaissance des lieux, j’ai rencontré plusieurs fois, à son domicile, Alain Quillout, maire de Selles-sur-Cher de 1989 à 1998, conseiller général de 1988 à 2008 et ancien professeur de collège en histoire-géographie. Je me suis également entretenue avec le personnel de la médiathèque qui porte son nom. J’ai ensuite mis au point, sous le titre « Des histoires qui ne manquent pas de sel », différents contes, légendes et anecdotes, vraies ou saupoudrées d’une pincée d’imaginaire. » Entre 8 et 13 personnes ont participé, soit le matin, soit l’après-midi, aux 4 jours proposés cet été par Valérie Berton. Le circuit avait pour point de départ l’office de tourisme et passait par l’abbatiale, les bords du Cher, le long du château, en revenant à son point de départ par les rues commerçantes. Les personnes intéressées par les activités de l’association peuvent se rendre sur https://www.unesorcieremadit.fr/notre-blog/
Fabien Tellier