Du 9 au 17 novembre, l’Atelier situé dans l’ancien centre des impôts salbrisien se met à l’heure internationale en accueillant sur ses cimaises les toiles de Vanesa Bardelli.
Cette jeune artiste peintre de Mar del Plata (ville située à trois cent kilomètres au sud de Buenos Aires), après avoir exposé en octobre au Carrousel du Louvre à Paris, fera découvrir aux Solognots son univers fantasmagorique, surréaliste et onirique fortement influencé par sa culture sud-américaine. « J’ai essayé plusieurs techniques afin de m’exprimer, comme le cinéma, la photo et le théâtre mais c’est via la peinture que j’ai trouvé une forme d’expression idéale, reconnaît Vanesa Bardelli. J’y ai découvert un monde merveilleux car je représente mes rêves sur mes toiles, traduisant mon inconscient au moyen des formes et des couleurs. Je fais des rêves très visuels dont je me souviens avec beaucoup de précisions. Quand je me suis tournée vers la peinture, je traversais une période difficile et le fait de peindre m’a aidé à extérioriser mon mal-être et à trouver l’équilibre entre le conscient et l’inconscient. La femme que je suis et que je représente sur mes toiles évolue dans mes rêves. Les couleurs que je choisis dans mes toiles sont celles que je vois dans mes rêves, tout en étant inspirées par celles des paysages de mon enfance, ceux de la campagne du village où je suis né, près de Mar del Plata, où le vert et le bleu dominent. »
Pour Miguel Lebron, créateur de l’Atelier, l’accueil de Vanesa s’inscrit dans la démarche d’internationaliser son art. « Dans la continuité de mon travail pour capter le champ magnétique du lieu où je fais mes toiles, je souhaitais chercher des signatures magnétiques au-delà de nos frontières, explique le plasticien. C’est pourquoi je vais aller en 2020 à Rome, à Stuttgart , à San Diego et à Buenos Aires. Dans cette philosophie et afin de favoriser les échanges entre artistes, tout en proposant aux Salbrisiens de découvrir d’autres cultures, j’accueille à l’Atelier des artistes étrangers pour aussi démontrer que la peinture est un langage universel. »
F.M.
Salbris : L’Argentine à l’Atelier
