À BICYCLETTE Du 3 juillet au 20 août, deux jeunes Salbrisiens, Cindy Mauduit, vingt-trois ans, sculptrice et Antonin Charpentier, vingt-six ans, jardinier, ont pour leurs vacances, choisi de faire une randonnée à vélo de Salbris à Hendaye, faisant plus de mille six cents kilomètres avant de prendre le train à Hendaye pour rentrer à Salbris.
F.M.
En suivant tout d’abord l’itinéraire de la Loire à Vélo puis celui de Vélodyssée, ils ont fait des étapes de cinquante kilomètres par jour, dormant dans des campings.
« Ce voyage à vélo était une idée qui germait dans ma tête depuis un certain temps et quand j’ai envie de faire quelque chose, je mets tout en œuvre pour pouvoir y accéder reconnait Antonin. Pour Cindy, ce périple représente « la liberté, l’aventure, la mobilité, le fait de vivre plus lentement. On apprécie davantage les choses quand on les vit de cette façon. Nous en avons pris plein les yeux au niveau paysages et j’ai pu prendre plein de photos. J’espère pouvoir faire un livre avec ces photos car j’aime beaucoup écrire. Bref, ce type de déplacement est totalement différent d’un trajet en voiture ou en train où l’on se déplace d’un point A à un point B. »
Cindy et Antonin gardent un très bon souvenir de la Loire à Vélo « C’est très bien indiqué et nous avons traversé de jolis petits villages tout en voyant les châteaux. L’itinéraire de Vélodyssée que nous avons emprunté de Saint-Brévin-Les-Pins à Hendaye est plus touristique même si nous avons particulièrement apprécié la dernière partie, de Biarritz à Hendaye. »
Les deux jeunes reconnaissent ne s’être pas particulièrement préparés en vue de leur randonnée : « Nous avons fait une mise en jambes avec quelques balades à vélo en Sologne mais pas de préparation physique particulière. Nous savions que nous étions capables de le faire. »
Tout au long du parcours, « nous avons rencontré des gens ouverts avec qui c’était facile d’échanger, dont des cyclotourismes qui nous ont donné des conseils. Les campings situés le long de la Loire à Vélo et Vélodyssée ont des espaces réservés aux cyclotouristes et c’était très sympa de se retrouver entre nous. Certains étaient étonnés de la durée du voyage que nous entreprenions alors que c’était notre première expérience. »
Une première expérience sans doute suivie d’autres car Cindy comme Antonin envisagent de « remettre ça » « Comme nous avons le matériel, c’est facile pour nous de le faire. Pourquoi pas lors d’un week-end ? » reconnaissent-ils avant de conseiller ceux qui désirent suivre leur exemple : « Il faut se lancer et ne pas croire que c’est difficile. Au contraire, c’est accessible à tous à condition d’adapter le nombre de kilomètres par jour. Il faut aussi savoir écouter son corps et pendre le temps de se reposer si l’on est fatigué car le but du cyclotourisme est de profiter du voyage. »
Vous pouvez retrouver le périple de Cindy et Antonin sur Facebook et Instagram : page Lights On The Way.