«On fait toujours de la pub pour les médecins qui partent, jamais lorsqu’ils arrivent». François Jolivet est un maire heureux. Sa maison médicale a enregistré l’installation d’un nouveau médecin le 1er octobre et le prochain est attendu le 1er novembre. Avec trois médecins la commune sort du désert médical. Mais ces deux médecins ne sont pas tombés du ciel. Il a fallu les draguer.
«La maison médicale est ouverte depuis quatre ans. Le Dr Lemasson a été le premier à s’installer. Un deuxième généraliste devait le rejoindre, il s’est finalement désisté. Ce devait être le premier d’une collection de contacts infructueux».
Au début Saint-Maur cherchait un deuxième praticien, mais il s’est avéré qu’avec deux médecins ce serait trop juste car la maison médicale n’attire pas seulement les Saint-Maurois, mais les communes proches de la Communauté d’Agglomération de Châteauroux et la Brenne.
«C’est le résultat de trois ans de travail rappelle le maire . On a fait des plaquettes intitulées «Professionnels de santé vous nous intéressez», on est allé rencontrer les étudiants dans les Fac, on a saisi l’ordre des médecins. Anne-Claire Villalonga Da Silva a été la première a nous rejoindre, fille de médecins castelroussins elle est généraliste, elle est de surcroit issue de la même promotion que le Dr. Lemasson. C’est le Samu 93 qui nous a mis sur la piste de Nadège Bonneton originaire de la région parisienne. Après avoir passé dix ans en médecine d’urgence elle souhaitait se poser. Elle a d’abord trouvé un poste à la PMI de l’Indre et c’est par l’ordre des médecins qu’elle a connu l’existence de notre plaquette. Toutes deux étaient tentées par la médecine péri urbaine mais ni l’une ni l’autre ne se voyait s’installer seule dans un cabinet. La maison médicale les a séduit car elle offrait un cabinet propre à chaque médecin et non pas un cabinet à partager et elle travailleront, en plus du Dr. Lemasson au milieu de jeunes collègues de différentes spécialités : dentiste, infirmière, podologue, ostéopathe et deux orthophonistes, sans oublier le cabinet de kinésithérapie à proximité».
La cerise sur le gâteau ce serait l’arrivée d’un ophtalmologue.
P.B