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Saint-Bohaire : La CPME de plus en plus offensive pour la reprise…

La dernière réunion de travail de la CPME 41 (Confédération des petites et moyennes entreprises de Loir-et-Cher) s’est déroulée cet automne en plein air, sous la présidence de Laurent Kopp. Retour sur.
À Saint-Bohaire, la CPME a notamment, accueilli François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher, en rappelant les socles des engagements de cette structure en matière de transition écologique, de développement durable, de nouvelles technologies. En un mot tout un programme futuriste qui a, quelque peu, été contrarié par l’arrivée de la Covid-19. Alors, pour faire face et réagir avant de sombrer dans un pessimisme passif, Laurent Kopp et sa dynamique équipe se sont penchés sur l’aide et les conseils aux entreprises, via les articles législatifs mis en place, en relation avec les services de l’État, pour éviter, rapidement, le maximum de casse. En relation, aussi, avec le groupement de prévention agréé (GPA), tout sera accompli pour redynamiser et revitaliser les territoires et les structures qui y œuvrent avec des femmes et des hommes impliqués et responsables envers leurs collaborateurs. Il faut, plus que jamais, se montrer à l’écoute de nos semblables et anticiper les problèmes avant qu’il ne soit trop tard. Laurent Kopp appelle même à la création, dans chaque structure, d’un poste de lanceur d’alerte éveillé. Invité de cette réunion de travail, Emmanuel Lemaux, commissaire aux restructurations et prévention des difficultés des entreprises (CRPDE) de la région Centre-Val de Loire, a défini la mise en place et les implications du dispositif d’anticipation et d’accompagnement des entreprises en difficulté, via, notamment, le fonds Revi’Centre pour soutenir le maintien de l’emploi, en relation avec des banques, des compagnies d’assurances, le GPA, etc. Avant de rappeler que l’accès aux prêts garantis par l’État et aux prêts directs de l’État restait ouvert jusqu’au 31 décembre, avec, également, possibilité d’obtenir un prêt participatif relance (PPR) garanti à hauteur de 30% par l’État, et ce, jusqu’en 2002. Patrice Duceau, président régional des GPA, a souligné que près de 850 entreprises en Loir-et-Cher et 1 085 en région Centre-Val de Loire avaient été accompagnées en deux ans par les GPA et que près de 80% étaient encore en vie grâce à cette structure cousue main qui existe maintenant dans près de 85 départements en France, depuis sa naissance en Loir-et-Cher ! Le préfet Pesneau s’est quant à lui montré optimiste, confiant envers les chefs d’entreprises de ce département, les encourageant à en faire autant, en anticipant leurs actions tout en s’adaptant au monde qui change, malgré les difficultés (manque de main-d’œuvre, coûts des matières premières et de certains matériaux, conditions climatiques…).

Jules Zérizer