Comme dans beaucoup d’autres communes (on songe notamment à Selles-sur-Cher où ce fut le cas), le centre des finances publiques de Saint-Aignan fermera ses portes le 1er janvier 2019. La raison invoquée ? Une histoire de politique de rationalisation et de réorganisation de l’administration, dans un contexte de révolution numérique aux impacts conséquents sur l’organisation du travail. Là aussi, un peu comme partout. Un transfert sera donc opéré vers Contres. Le maire, Eric Carnat, n’a pas tardé à envoyer une missive au directeur départemental concerné, Christian Le Buhan. Comprenant les arguments, il déplore toutefois cette mesure qui, selon ses propres dires, « va être perçue comme une régression de la qualité du service public pour la population de nos communes rurales, plus âgée que la moyenne et frappée par un taux de pauvreté élevé. Cette mesure est en contradiction avec le besoin reconnu urgent de revitaliser nos zones rurales. » L’édile, qui souhaite « une transformation indolore », a obtenu une alternative à ce départ confirmé : deux permanences d’une demi-journée par semaine seront tenues par le personnel de la trésorerie de Contres en mairie de Saint-Aignan. Pendant ce temps-là, le centre de finances publiques de Montrichard s’apprête à subir la même peine et devrait également clore ses portes à son tour, incessamment sous peu.
E.R.