Le patronyme ne vous dit peut-être rien, mais il parle forcément aux habitants de la commune, puisque c’est un pharmacien renommé dans le coin et surtout l’un des anciens maires de cette municipalité (1983-2001). Une voie porte désormais officiellement son nom.
Alors que le Conseil départemental débattait audit et budget à Blois, d’autres élus inauguraient en vallée du Cher, à Saint-Aignan le 11 octobre, la rue baptisée Guy Martineau ainsi que le lotissement attenant dit des Champs-Gérons (12 pavillons; 14 supplémentaires sortiront de cette même terre prochainement, en lieu et place de l’ancien collège). Jacqueline Gourault, la ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, avant sans doute de rallier son bureau à Paris, après un weekend passé aux Rendez-vous de l’Histoire de Blois, était en sus présente pour couper le ruban aux côtés du maire de la cité, Éric Carnat, cette fameuse matinée-là, entouré du président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, de la sous-préfète de l’arrondissement de Romorantin, Mireille Higinnen-Bier, de l’édile du Controis-en-Sologne, Jean-Luc Brault, et de la vice-présidente du Département, Florence Doucet, également présidente de Terres de Loire Habitat. Et évidemment, en présence de l’invité principalement désigné et affiché, Guy Martineau, qui vivait sans doute grâce à ce panneau indicatif comme une deuxième naissance; un quasi gage d’immortalité !
É.R.