Sa grand mère habitait près de Nohant


Deux cent soixante-dix candidates ont concouru cette année pour la dixième édition du prix George Sand de la nouvelle. Ce concours d’écriture féminine connaît un accroissement exponentiel et Annie Hugon, présidente de l’association avoue crouler sous les copies. Le comité de lecture composé de quatre personnes sélectionne vingt nouvelles sur lesquelles le jury présidé par Dominique Simon doit délibérer. Sept nouvelles déclinant le thème 2015 : la lumière, seront éditées par les éditions l’Harmattan. Parmi elles deux prix ont récompensé la meilleure, écrite cette année par Anne-Marie Alliot-Schaettel, intitulée «Toucher la lumière» et le prix jeune auteure qui récompense Alice Parriat pour «La nuit des mouches à feu».
La lauréate 2015, professeur de littérature en retraite, n’en est pas à son coup d’essai. En revanche c’est la première fois qu’elle participe au concours. Elle ne pouvait pas y couper. Si elle n’est pas Berrichonne, sa grand-mère habitait du côté de Nohant.
Le prix jeune auteure a donné à Alice Paria l’occasion de poser pour la première fois les pieds en Berry. La jeune femme est Strasbourgeoise mais elle termine à Lille des études qui feront d’elle une bibliothécaire.
Cette année des nouvelles du monde entier sont arrivées sur la table du jury. Peut-être faudra-t-il à l’avenir songer à décerner un prix George Sand étranger. Qu’en pense-t-on chez PGA, le partenaire financier de la manifestation ?