Sur l’initiative de Louison Delalande, professeur d’histoire-géographie au collège privé Notre-Dame à Romorantin-Lanthenay, l’association « Luttons contre le harcèlement Sud 41 » est intervenue dans le cadre d’une convention signée entre l’association et l’établissement durant une semaine de novembre dans toutes les classes, à raison d’1h à 1h30 à chaque fois, et pour un ciné-débat qui a eu lieu au Ciné Sologne fin novembre.
Les séances de prévention de l’association étaient menées par son président Aurélien Rovira, lui-même victime, durant 3 ans, d’harcèlement lors de ses années collège et lycée. « J’ai ressenti le besoin d’être la voix de ceux qui souffrent de ce qui est maintenant reconnu comme un délit», a-t-il confié à l’assistance venue à la projection. Il était accompagné par plusieurs personnes, elles aussi ayant connu le harcèlement, mais aussi des anciens harceleurs ou témoins, et de Mme Potin, Responsable de l’antenne de Salbris. Les collégiens et les parents ont assisté à un film d’une quinzaine de minutes réalisé par la Maison des lycéens du lycée Marceau de Chartres. Les questions et les réponses suscitées par le visionnage ont permis aux familles de se tenir au fait des méfaits du harcèlement, des signes qui peuvent permettre de l’identifier face à un enfant ou à un adolescent souvent mutiques, des lois et peines en cours, et des actions qui pourront briser le triangle victime-harceleur-témoins passifs. L’association « Luttons contre le harcèlement Sud 41 » dispose d’une ligne d’écoute ouverte tous les jours de 7h à 22h au 02 79 93 50 40. L’année scolaire dernière, 390 appels ont été traités. Un cercle de santé, composé de médecins, pédopsychiatres, infirmiers ou encore pharmaciens, peuvent intervenir sur chaque cas suivi. L’association peut également proposer aux victimes un boîtier qui, sur déclenchement de son système, peut envoyer un SMS d’alerte aux parents et au chef d’établissement concernés.
F.T.
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