La CGT toujours vent debout. Cette fois, le sujet portait contre les conditions de licenciement.
L’entrée de l’usine ITAB était condamnée le 4 février par plus de 80 manifestants réunis à l’appel de la CGT locale entrainée par son secrétaire Régis Barboux. Les 42 salariés sur un effectif de 66 de l’usine de Romorantin faisaient front commun avec leurs camarades venus les soutenir : Paragon, Acial de St-Aignan, l’ADMR41 et des enseignants du collège Léonard de Vinci de Romorantin, réunissaient leurs voix aux revendications. Les représentants syndicalistes d’ITAB s’insurgent : “nous demandons un traitement plus humain pour les 49 licenciés du groupe. La direction veut s’en tenir aux indemnités minimum légales, nous réclamons une plus juste compensation pour ces salariés qui ont souvent plus de 30 ans chez Alser. Depuis 3 ans qu’Alser a été repris dans le groupe suédois ITAB, le chiffre d’affaire a chuté et nos gros clients nous ont quitté. Le groupe veut supprimer l’activité production qui sera délocalisée en Italie et Tchéquie. Nous étions 180 il y a vingt ans, nous allons rester une vingtaine à gérer un centre logistique sans plus-value. “ Même inquiétude parmi les manifestants d’Acial repris par un groupe belge et sans visibilité pour l’avenir après une période sans investissements industriels. Au total ce sera 49 licenciements pour ITAB en incluant les 7 salariés de l’usine de Jouy-le-Moutier. Les manifestants sont d’autant plus en colère que selon eux, pendant la pandémie, ITAB a bénéficié d’aides importantes de l’État.
G.Br.