Le Voyage à travers les siècles 2019, sans billet puisque gratuit, s’est déroulé les 19 et 20 juillet dans le centre ville de Romorantin et le square jusqu’au devant de l’église Saint-Etienne au quartier du Bourgeau. Les restaurants ont fait terrasse pleine et la buvette-restauration avait bien la frite ! Ont également eu lieu, deux concerts interprétés par les groupes The broken feet et Les friendly mondays.
Les voyageurs-spectateurs ont traversé les époques et les univers en fonction des spectacles donnés. Les comédiens de l’Atelier Colom, R2V2, Romo Mjc pour un jeu énigmatique et de nombreux intervenants du spectacle, ont partagé l’espace scénique public, soutenus par les services techniques de la ville, la gendarmerie et la Croix rouge.
Au hasard (existe-t-il ?), des déambulations ou, au choix, en suivant le programme, il était possible de s’immerger dans des atmosphères, par exemple avec Bohémienne, et suivre des petites histoires relatives à des personnages historiques ou de fiction comme Colette, Le Chat Botté, Van Gogh, Landru, Cendrillon ou, entre autres, Barbe Noire. Quant à Frankenstein, il a eu droit à un long temps, très apprécié, de comédie musicale. Dans une mise en scène de brèves de comptoir devant l’entrée du square, le public pouvait apprécier quelques pépites, telles “La solitude est un plat qui se mange seul” ou “Si la victoire est brillante, l’échec est mat”. Lors de la représentation de l’Île au trésor, les dialogues ne manquaient pas de sel : “Si je demandais aux marins de virer de bord ? Non, ils s’en révolteraient”. Un salon de coiffure des années 70 avec décorations oranges et Giscardiennes prélevaient des spectateurs dans le public pour les shampouiner et leur coller des bigoudis ! Rencontré devant ce spectacle décoiffant, Christophe Bouquet, metteur en scène de l’Atelier Colom, s’est livré : “Je suis heureux que depuis ces six années tout se déroule bien. Écoutez les gens rires, c’est l’esprit de cette manifestation. Bien sûr, c’est une grosse machine, il faut courir quand un câble lâche, il faut être prêt à réagir à tout petit incident mais toute mon équipe a le sourire. Ce festival qui ne pourrait avoir lieu sans le soutien complet de la commune gagne chaque année tant en qualité qu’en aisance de réalisation.” Contacté avant ces deux soirs, Jeanny Lorgeoux, maire de Romorantin, s’est confié en ces termes : “Nous sommes heureux de financer le voyage à travers les siècles, formidable ronde d’artistes donnant le meilleur d’eux-mêmes pour nos enfants, ados et adultes. Tout cela apporte des parcelles de petits bonheurs qui rompent la monotonie des jours réguliers !
F.T.
