TOUT MIEL Dans le cadre du Territoire à Énergie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV) lancé par Ségolène Royal lorsqu’elle était ministre de l’Écologie et avec le savoir de l’UNAF (Union Nationale des Apiculteurs de France), le service des espaces verts de la ville de Romorantin-Lanthenay a installé au mois d’avril 2018 trois ruches près d’un plan d’eau qui regorge de sous-bois et de fleurs au Parc de Gombault.
Fabien Tellier
Le cadre du TEPCV avait permis à la commune l’acquisition d’une balayeuse électrique, la mise en place de leds pour l’éclairage public, la concrétisation d’une aire de covoiturage et la plantation de reines-claudes au musée Matra. L’enveloppe budgétaire apportée par le TEPCV financera une prochaine rénovation d’habitations à des particuliers de la communauté de communes. Le dossier des ruches municipales a été piloté par Didier Guénin, premier adjoint au maire. Chacune des trois ruches compte plusieurs dizaines de milliers d’abeilles et a produit 20 kg de miel. Celui-ci ne sera pas commercialisé mais offert à différentes structures municipales, aux écoles primaires (qui, avec l’élan de Michel Duval, maire adjoint aux affaires scolaires, pourront venir admirer le travail des abeilles, travail essentiel à la pollinisation des fleurs et légumes) ou à l’occasion d’évènements qui constitueraient une occasion de sensibiliser la population au respect de l’écosystème, ce dernier étant un ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en inter-relations avec son environnement. « Les pollinisateurs, dont les abeilles, sont essentiels pour notre alimentation » a expliqué Didier Guénin lors de la présentation des ruches. « Elles sont victimes des maux de nos sociétés : la pollution, avec les pesticides, et la mondialisation, avec les frelons asiatiques. Nous avons confié à Marc Laudillay, membre du SyndicApicole 41 et en charge du rucher, le soin d’installer, par convention, ces trois ruches pour faire œuvre de pédagogie et contribuer à porter un message de sauvegarde de notre planète. Cela permettra aux classes qui le souhaitent de faire des ateliers pédagogiques. Il est important d’expliquer à toutes les générations les enjeux environnementaux et leurs conséquences pour l’homme. Il en va de notre devenir. » A qui profiteront les ruches municipales ? Au Foyer Robert Serrault ? Aux écoles ? A des remises de lots municipaux lors de manifestations ? Espérons que ce ne soit pas aux frelons asiatiques ! Mi-juillet, à cause de ce prédateur, le rucher a été déplacé un peu plus loin dans les bois. La destruction des nids des frelons a été faite. L’opération d’éradication des nids peut être prise en charge sur demande pour les particuliers par la communauté de communes ou encore par le département.