Depuis la crise sanitaire Covid, la gendarmerie avait mis en pause ses traditionnelles célébrations autour de leur sainte-patronne. La cérémonie d’importance est revenue le 26 janvier sur le parvis du quai de l’Ile-Marin puis au sein de l’église Saint-Etienne.
C’était le 18 mai 1962, Jean XXIII a établi Sainte-Geneviève comme “patronne des gendarmes français, gardiens de l’ordre public”, parce qu’elle a été considérée en son temps comme une femme qui a su rétablir l’ordre et la paix de la cité au cours des pires épreuves. Sur le calendrier et aussi dans l’esprit des gendarmes, deux dates lui sont associées, le 26 novembre et le 3 janvier. Après une première cérémonie d’envergure dans les jardins de l’Evêché à Blois le 15 janvier, élus municipaux, député, et surtout, aumôniers militaires et compagnie de la gendarmerie de Romorantin-Lanthenay avaient choisi le vendredi 26 janvier pour réunir à nouveau les troupes, en Sologne cette fois, pour aborder cette nouvelle année 2024 qui sera sans aucun doute, Jeux Olympiques et paralympiques obligent, plus dense encore que 2023. “Comme Sainte-Geneviève, nous tenons bon car nous savons que notre action est déterminante, indispensable certainement pour protéger la cité, protéger ses citoyens et maintenir le bon ordre, celui qui est facteur de cohésion, de justice, de solidarité et de développement humain ou économique, ” a déclaré Benjamin Candeleda, le commandant de la compagnie romorantinaise. “Nous tenons bon dans le sourire dans l’adversité par notre cohésion (…). Comme Sainte-Geneviève, nous savons que nous ne faisons pas cela pour nous, nous qui côtoyons la fatigue,la détresse des victimes et tout ce qu’il y a parfois de plus hideux et de contestable dans notre société. Nous faisons cela pour les autres, pour nos enfants, pour les familles, pour les victimes, pour la population, pour notre pays (…). Le sourire est le signe que nous ferons tous de notre mieux cette année, encore, pour que les choses aillent de mieux en mieux. Cette année enfin, les gardiens de la cité seront également les gardiens de la flamme (…). Alors,entre nos sourires à tous et la lumière de la flamme, qu’elle soit olympique ou gendarmique, nous ne pouvons qu’être optimistes.”