Autour de François Bonneau, les acteurs des actions pour faciliter la mobilité vers l’Emploi confrontaient en septembre leurs expériences au Musée Matra. Retour sur.
Clin d’œil du maire de Romorantin, Jeanny Lorgeoux a offert l’hospitalité à cette réunion sur la Mobilité Inclusive au sein du musée Matra, symbole du déplacement automobile. Sous la bannière de Mob’In Centre Val de Loire, Pôle Emploi, travailleurs sociaux des MDCS, associations de la mobilité et élus confrontaient leurs actions en faveur des personnes en recherche d’emploi ou des travailleurs. Dans la région Centre-Val de Loire, de nombreuses associations ont vu le jour pour faciliter les déplacements ou les séjours des apprentis, des travailleurs ou chômeurs.
Cette deuxième édition de débats sur la mobilité inclusive (on disait avant insertion, NDLR) était organisée par Jean-François Seriziat, président de Mob’In organisme régional chargé de coordonner les actions de la mobilité inclusive en Centre-Val de Loire.
Mobilité multiforme
Les participants ont souligné la complexité de la mobilité dans nos territoires ruraux. La voiture n’est pas le seul moyen de transport, il faut intégrer le bus, le train, le vélo, la voiture partagée, les garages associatifs, la rénovation des vélos et cyclomoteurs… Le moyen de transport n’est d’ailleurs pas le seul élément de la mobilité, les participants ont souligné l’importance de la formation au permis de conduire, l’ouverture à l’ “agilité“ intellectuelle et la difficulté tout simplement à s’orienter et à envisager de travailler ailleurs. Certains vont même plus loin en proposant aussi le logement social comme solution à la mobilité, le mieux étant d’habiter à côté de son emploi. Mobilité41, association dirigée par Joseph Augugliaro, était le local de l’étape. En conclusion, la mobilité comme outil d’insertion au travail reste une problématique très complexe que la Région a parfaitement compris et intégré dans ses objectifs.
G.Br.