Après quatre ans de bons et loyaux services, le chef d’escadron Henri Gomez s’apprête à quitter la Sologne pour des contrées plus lointaines. Un « pot » de départ était organisé en son honneur mercredi 20 juin.
Pendant que certains disent « ciao » à leurs professeurs, à la caserne de Romorantin sur la route d’Orléans, le 20 juin, l’ambiance était plutôt teintée d’un « au revoir, monsieur le gendarme ». D’ici le 18 juillet, les bagages du commandant Henri Gomez seront pliés et de nouvelles aventures débuteront pour l’intéressé du côté du groupement des opérations extérieures, avec sans aucun doute une mission au Niger. « Si vous passez par Niamey, vous êtes les bienvenus ! » a plaisanté l’intéressé dont le parcours a été résumé par le préfet de Loir-et-Cher, Jean-Pierre Condemine, à l’aide de deux mots dont le premier, « humour ». Il faut dire que le chef d’escadron de la compagnie de Romorantin n’en manque pas et on se souviendra de quelques discours détonants qui ont toujours détendu l’atmosphère militaire très sérieuse, où il fut question de « blonde », de « maîtresses » Tout ça pour la blague, assurément ! Henri Gomez a aussi été qualifié d’« humain », de « passionné » et de « compétent » par ses collègues, au regard de son CV jalonné de termes concernant maîtrise de l’ordre, de sécurité publique ou encore de police judiciaire. En Sologne, de surcroît, il aura tout vécu, ou presque : inondations, Teknival, forcené qui le mis en joug, mise en place de dispositifs… « En l’espace de quatre ans, j’ai vécu l’incroyable. Ce fut dense, avec un téléphone qui sonnait toutes les nuits, » a exprimé Henri Gomez, non sans émotion dans la voix, aux côtés de son épouse Valérie, devant un parterre d’élus et de personnes de la société civile. « Notre métier est difficile, pas toujours compris par la population. Mais c’est un choix de vie comme un autre. » Derrière l’uniforme impeccable et un goût du service pour la République fort prononcé, Henri Gomez, surnommé « le shérif » de Romorantingham ville, est finalement un homme comme les autres, féru de moto, marathon et karaté. Alors que les bouchons sautaient et que les verres se remplissaient, son successeur dont le nom est déjà connu, Marc Bourgeois, se prépare à son tour à bousculer sa vie en posant incessamment sous peu ses cartons à Romorantin.
Emilie Rencien
Bonne continuation, également
A l’aube des départs en vacances sur les routes de France et de Navarre, il y a d’ores et déjà du mouvement dans les institutions ici et là. Ainsi, Claire Briançon-Marjollet, à la tête du service départemental de la communication interministérielle à la préfecture de Loir-et-Cher, quitte Blois pour la Savoie. Le maire de Blois, lui, a annoncé s’élancer… pour les élections municipales de 2020.
E.R.