Venez danser aux rythmes du dub de Zenzile
Pauline Croze tient la corde des réservations, mais Zenzile et Greg Jolivet vont aussi déplacer du monde vers la rue Ampère pour une édition ensoleillée.
L’OQNEP, cet orchestre qui n’existe pas, est pourtant venu offrir sa parade aux familiers du marché de Châteauroux. Le festival BerryLait s’installe, édition après édition, dans la vie castelroussine et attire les amateurs de musiques diversifiées vers le complexe culturel installé dans les murs de l’ancienne laiterie de la rue Ampère.
L’édition 2018 a convoqué le soleil en déplaçant ses dates de mai à juin. C’est donc du 15 au 17 que vous aurez le choix entre une dizaine de concerts particulièrement variés allant de la chanson française de Pauline Croze au dub de Zenzile avec une large place faite aux musiciens de la région puisque Thé Vanille, qui ouvrira le vendredi les festivités, vient de Tours et précèdera les Castrais de Synapz qui furent lauréats du dispositif départemental « La Rockade » en 2016.
Le samedi, ce sont les Berruyers de Brimstone qui partageront la scène avec Zenzile pour une soirée Dub. Et puis le dimanche, Greg Jolivet et Pauline Croze démontreront que lorsqu’on a du sang berrichon dans les veines on sait faire vibrer un public en musique.
Zenzile,les apôtres angevins du dub
Les Angevins de Zenzile ont parcouru le monde en vingt-cinq ans d’existence. Leur formation à cinq n’a pas bougé depuis quinze ans, preuve de la solidité du groupe. « On est parti d’une culture rock et punk, résume Vinx qui tient les claviers du groupe et notre attirance pour la musique caribéenne nous a fait évoluer vers le dub. Le dub c’était au départ une déviation du reggae en studio à partir de mixage ». Zenzile est parfois passé à un dub ample et cinématographique, sur l’album « Berlin » par exemple, annonce Vinx. Nous revenons à un dub décomplexé, frais et dansant. Celui que l’on retrouvera sur le prochain album qui sortira à l’automne. Nous en jouerons six à sept morceaux samedi, à BerryLait mais aussi quelques standards ». Samedi ils seront tous les cinq sur scène (batterie, basse, guitare, claviers et cuivres) avec deux chanteurs. Il vaudra mieux retirer les sièges car la musique planante et rythmée de Zenzile donne instantanément envie de danser.
Pauline et Greg,
le dimanche
Gregory Jolivet et sa vielle à roue alto, c’est l’image modèle du Berry. Une vielle vitaminée avec laquelle le Castrais est allé à la rencontre des musiques du monde depuis une vingtaine d’années pour offrir un concert relaxant et dansant.
Pauline Croze s’est fait une place depuis 2005 sur la scène française. Elle revient cette fois avec un nouvel album « Ne rien faire » dont elle a évidemment écrit les textes, toujours personnels et dont elle a habillé les harmonies avec la complicité d’Ours, autrement dit Charles Souchon. Avec la disparition, voici quelques années, de son grand-père, le journaliste castelroussin Maurice Croze, Pauline n’a plus de liens avec le Berry, mais chanter à Châteauroux, après être passée au dernier Printemps de Bourges, fera de ce concert à BerryLait une date pas tout à fait comme les autres. Les festivaliers l’ont cochée en tout cas et Pauline est en tête des réservations.
Et puis, comme tout a une fin, l’orchestre qui n’existe pas tirera le bouquet final, le dimanche, à partir de 20h30 dans la bonne humeur et le plus pur esprit du festival Berry Lait.
P.B.
Le programme
Vendredi 15 :
A partir de 20 h – Thé Vanille (pop rock), SynapZ (electro rock) vers 22 h puis Serafine (pop indie) vers 23h30.
Samedi 16 :
A partir de 20 h – Bad Fat (hip-hop), Zenzile (dub) vers 22 h, Brimstone (dub electro) vers 23h30.
Dimanche 17 :
15 h – Elefent (folk), 17h30 – Pauline Croze (chanson française), 19 h – Greg Jolivet (trad electro), 20h30 – OQNEP (fanfare déjantée).
Prix des places, samedi 10€, samedi et dimanche 15€. Pass trois jours, 30€ en vente sur place ou sur weezevent/festival-berrylait
Pendant les trois jours, village du festival avec restauration et stands des partenaires. Berry Lait c’est au 93 rue Ampère à Châteauroux.
