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Retour sur un 4L Trophy réussi par l’équipage blésois

Tom & Alaric, une fois leur rêve réalisé, pensent, déjà, à repartir…

La 4L Renault, équipage 1867, co-conduite par les jeunes Blésois (40 ans à eux deux), Tom Kault et Alaric Ermeneg, élèves de l’IUT de Blois, et médiatiquement sponsorisée par Le Petit Blaisois, est revenue en terre ligérienne, après un parcours de plus de 6.400 km, sans incident mécanique notoire, sans accident matériel et en presque parfait état. Prête, comme son duo, à repartir, après sélection, pour le rendez-vous du 4L Trophy de l’an prochain.

Avec une honorable place de 840 sur 1.450 sélectionnés au départ de Biarritz. Car, après les ultimes contrôles, tant techniques et administratifs pour les voitures, que médicaux pour les pilotes, tous ne sont pas partis pour autant vers la grande aventure du désert marocain et sont restés en France ! Ce fut dur pour certains préparés depuis des mois, mais le règlement est le même pour tous, même s’il semble sévère…
Avec leurs souvenirs qui font encore briller leurs yeux de mille feux, le duo, qui n’a pas trop souffert de l’abandon des cours scolaires (une douzaine de jours) bien vite rattrapés, explique que les machines ont quasiment plus souffert que les hommes. Une image, parmi des centaines, les a marqués : en plein Atlas, au sommet d’un col de 2 200 mètres, un bambin de 4 ans, seul comme le petit Prince de Saint-Ex, regardait passer la caravane automobile, en agitant ses bras en signe de salut amical. « Il y avait des spectateurs et des curieux, ailleurs, sans barrières de sécurité aucune, malgré la foule, mais ce gamin, sur le piton, restera inoubliable… ».
Autrement, les épreuves se déroulèrent, sans problèmes, avec quelques embouteillages mémorables,  « du touche à touche », surtout en Europe (France et Espagne), et, si certains ont eu quelques problèmes, toutefois mineurs, d’autres n’ont même pas eu une roue à changer. L’esprit d’entraide, sur le parcours normal, et après, au Maroc, a joué, à fond, même si certains équipages n’avaient pas, obligatoirement, pensé au côté humanitaire et caritatif de l’opération caritative, avant tout.

« En plus de ce que nous avions programmé en dons, nous avons laissé un chèque aux organisations locales pour leurs œuvres. Nous avons rapporté le minimum de notre chargement constitué, surtout, de pièces de rechange à garder pour l’an prochain. Nos familles étaient inquiètes et malgré les sms, les photos et les mails, ils ont été heureux de nous revoir sains et saufs. Quelques nuits confortables en hôtel à Salamanque et à Marrakech nous ont fait oublier la tente et son « inconfort ». Sur le plan météo, ça a alterné entre soleil, pluie de type bretonne et neige en fond de paysage sur l’Atlas. Notre véhicule de couleur bleue (il n’y en avait que 2) s’y détachait magnifiquement, en premier plan. Nous avons respecté les horaires de chaque check-point et, malgré quelques tensions passagères, il n’y a eu aucun coup de gueule entre nous. La circulation dans les grandes villes marocaines n’était pas plus difficile qu’à Paris, après un temps d’adaptation aux usages locaux. Les voitures comme les pilotes ont tenu le choc et ont enduré tous les aléas. Nous allons renouer, avec les pilotes de la région Centre-Val de Loire, quelques rencontres au fil des mois pour se souvenir de cette aventure qui nous aura marqués, endurcis, ouverts aux autres, et, surtout, mûris ».
Comme ils sont fins prêts à repartir, Tom et Alaric remercient leurs premiers partenaires et en cherchent de nouveaux. On peut, respectivement, les contacter au 07 77 34 15 39) pour Tom (tjn92@live.fr) ou au 06 89 02 46 86 pour Alaric
(alaric.ermeneg@orange.fr) : pour partager, avec eux, une part de désert, au service de bien plus défavorisés que nous le sommes…

Jules Zérizer