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Rémi Dhervillez, un contrat pro, un jour peut-être…

Ils sont cinq coureurs cyclistes du Cher qui seront dans les rangs des professionnels l’an prochain. L’équipe de l’Armée de terre passera dans la catégorie Continentale et a passé des contrats avec Romain Combaud, Bryan Alaphilippe et Benjamin Thomas. Comme la FDJ compte déjà William Bonnet et a signé Marc Sarreau voilà quelques semaines, le compte est bon. Cependant, dans la même veine, il en est d’autres qui peuvent envisager de retrouver un maillot professionnel dans les années à venir à l’image du cadet Rémi Dhervillez, licencié au BEC 18, le club berruyer présidé par Sébastien son paternel bercé dans le monde du vélo, depuis tout petit, lui aussi.

Déjà champion régional de l’Américaine, à Issoudun, en juin denier, avec Ivan Villiers, son collègue de club et du pôle sports étude de Saint-Amand-Montrond, vainqueur de la coupe de France dans cette même discipline, et avec le même partenaire, lors de la compétition disputée sur le nouveau vélodrome de Saint-Quentin-En-Yvelines, Rémi Dhervillez a terminé l’année par un stage national où il a retrouvé les onze autres meilleurs compétiteurs de sa catégorie. Là, bien évidemment en compagnie de son co-équipier saint-amandois, Yvan, il a subi les test physiques de fin de saison et envisagé avec le staff technique les prochaines échéances.

C’est chez les poussins que Rémi a donné ses premiers coups de pédales, sur route dans un premier temps avant de prendre de plus en plus souvent la direction de la piste, de se perfectionner, et d’obtenir les excellents résultats de l’été dernier. En 2015, il l’avoue, pour sa première année chez les juniors, il devrait accorder un peu plus d’importance aux courses sur route. Malgré une quinzaine de compétitions au cours de la dernière saison, et deux victoires, il estime que ce n’est pas un nombre suffisant pour capitaliser le foncier nécessaire aux épreuves sur les vélodromes. A partit de Mars, le bitume doit lui permettre de prendre du volume en endurance. Une qualité bien utile sur les anneaux rapides. D’autant que l’Américaine, une épreuve où la mise en jambe et le rythme de pédalage ne sont pas les seuls arguments à faire valoir, le relais et la complémentarité entre les deux athlètes sont, entre autres nécessaires, lui convient particulièrement bien. « Être à deux sur la piste, la technique, c’est ça qui est intéressant » estime le jeune homme bien dans sa tête.

En Première technique au lycée de Saint-Amand-Montrond, il n’a pas encore de plan de carrière. Cependant, il affirme qu’il se verrait bien dans le domaine du commerce même si « le vélo, ça va marcher… se retrouver dans une équipe française, ce serait le top ! »

F.S.

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