AR Industrie de nouveau dans le rouge
Voici deux ans Gil Avérous avait joué un rôle de soutien aux côtés des salariés de l’ancienne
« Française des roues » une entreprise fabriquant des jantes en aluminium lâchée par des investisseurs indiens.
C’était le 15 octobre 2015, en choisissant TMC pour reprendre les 500 salariés de l’époque, le tribunal de commerce n’avait pas donné aux salariés l’assurance de pérenniser l’entreprise. La même phrase était sur toutes les lèvres : « Combien de temps ça va durer. »
Un peu plus de deux ans plus tard, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les niveaux de commandes des constructeurs français ne sont pas suffisants pour permettre à l’entreprise de retrouver l’équilibre financier. Gil Avérous a repris son bâton de pèlerin pour aller frapper à la porte du ministère de l’économie. L’Etat a-t-il les moyens de faire pression sur les industriels français pour qu’ils assurent le sauvetage du dernier fabriquant de jantes en aluminium national ? L’exemple de la Souterraine n’est pas fait pour rassurer les ouvriers berrichons.
Pouligny, la carrière sent le sapin
Le lieu paraissait suffisamment isolé, les premières remarques couchées sur le registre d’enquête publique plutôt positives… Pourtant le commissaire enquêteur, rencontré quelques jours avant la clôture de l’enquête ne paraissait pas spécialement optimiste sur le devenir du dossier.
De fait, l’avis qu’il vient de transmettre au préfet, avis qui est la synthèse des remarques entendues, est défavorable à l’ouverture de cette carrière. L’amiral Hubert Jouot pointe dans son rapport des insuffisances au niveau du respect de l’environnement, en particulier des infiltrations vers la nappe phréatique.
C’est une victoire pour les opposants regroupés au sein de l’association Empreinte, mais les propriétaires fonciers sont vent debout contre ces conclusions.
Le préfet n’est pas obligé de suivre les conclusions du commissaire enquêteur, mais l’exemple des Tourneix est là pour rappeler qu’une enquête défavorable est souvent synonyme de report sine die d’un projet.
Nouveau président JCE
Jérémy Pagliara n’a pas froid au yeux. A 29 ans, ce jeune commercial d’une agence d’intérim vient de prendre la tête de la Jeune Chambre Economique de Châteauroux et de l’Indre mais surtout la succession de deux présidents dont les mandats ont été particulièrement fructueux. C’est sous celui de Vincent Billy que l’Indre a accueilli la première convention de son histoire et sous celui d’Alexis Rousseau-Jouhennet que le « Brevet de sécurité financière » conçu par le club de Châteauroux est devenu projet national de la JCE. Trente jeunes chambres vont le tester dans des collèges de leur zone cette année. Cela n’inquiète pas le nouveau président qui travaille, avec sa vingtaine de coéquipiers à mettre sur pied un CV citoyen mettant en avant le « savoir être ». Il fera aussi entrer dans sa phase active l’opération « décorez-moi » pour faire revivre les boutiques vides, quand tous les obstacles administratifs seront franchis mais aussi Weberry, une mallette destinées aux ambassadeurs de Châteauroux dans le monde pour les aider à mettre leur ville en valeurs… Finalement l’année va être courte.
L’ASPO ouvert à tous
L‘ association de préparation olympique (ASPO) qui était pour tous les sportifs du département le club des cheminots vient de réformer ses statuts. Depuis longtemps, il n’était plus nécessaire d’être conjoint ou enfant de cheminot pour venir jouer au tennis de table ou à la pétanque sous les couleurs de l’ASPO. Toutefois si on pouvait adhérer à l’association il était nécessaire d’être de la corporation pour pouvoir y exercer des fonctions électives. Cette obligation a disparu, des nouveaux statuts qui correspondent mieux a la réalité. Les cheminots étaient devenus minoritaires et surtout le comité d’établissement n’avait plus les moyens d’assurer un financement confortable à ses sections. L’ASPO devient donc un club purement civil et peut ainsi offrir à ses partenaires les avantages fiscaux prévus pour les entreprises qui aident financièrement une association (66 % de la somme versée est déductible lors de la déclaration d’imposition).
Il reste des places dans les deux sections pour accueillir de nouveaux licenciés.
Contact : section tennis de table : Cécil Paillereau (contact 06 64 27 58 91), section pétanque : Jean-Claude Jacquet (06 14 52 08 42)
P.B.