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Coup de pub pour le Cher
Si Michel Autissier (LR), le président du conseil départemental, estime que le grand département du Berry, qui rassemblerait Cher et Indre, n’est pas pour demain, il est persuadé que le Cher peut aussi se vendre facilement tout seul. C’est dans cette optique qu’il a lancé récemment une campagne publicitaire sur plusieurs vecteurs comme dans le métro parisien ou les avions d’Air France. Cette campagne s’articule sur deux supports : affiches dans les stations et les couloirs du Métro durant la mi-mai, clips vidéo pour le support sur longs courriers. Bourges, la cathédrale Saint-Etienne et le palais Jacques-Coeur, Noirlac, le piton de Sancerre et son vignoble, le canal de Berry, pour le tourisme, les sirops Monin, les écoles militaires, le pôle Sologne de Vierzon pour la partie industrie… Sensiblement comme pour une visite de Premier ministre en quelque sorte !


L’Angelus en passe de ré-ouvrir
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bourges a ordonné voilà quelques temps, la levée des scellés judiciaires qui interdisaient, depuis le mois de juin de l’année dernière, l’entrée dans l’ancienne école privée l’Angélus à Presly. Une première étape qui pourrait conduire à la réouverture de l’établissement dès la rentrée scolaire prochaine. Peut-être sous un autre nom et avec un nombre d’élève limité. On parle de collégiens de la 6e à la 3e.
C’est à la suite de plainte auprès de la gendarmerie que l’abbé Régis Spinoza, alors directeur de l’Angélus, une école hors contrat qui regroupaient 110 élèves du CE1 à la Terminale, avait été mis en examen pour violences habituelles sur mineur, exécution d’un travail dissimulé et travail forcé. Présumé innocent, mais placé sous contrôle judiciaire, il n’a, depuis, jamais cessé de nier les faits. Pour l’avocat de l’établissement, à l’époque, une querelle entre la direction et deux anciens salariés (des sycophantes) auraient été à l’origine de l’intervention de la maréchaussée…


Les CFA du Cher sur la sellette
La ministre du Travail, Muriel Penicaud, a présenté la deuxième partie de la réforme du monde du travail voilà plusieurs jours. Dans ce deuxième volet, l’apprentissage tient une part importante. Malgré de nombreuses discussions entre Etat et Région, la réforme présenterait une modification qui inquiète : les CFA (Centres de Formation des Apprentis) ne seraient plus l’apanage des Régions, mais des partenaires sociaux. L’association des Régions de France estime qu’« en décidant d’un financement de l’apprentissage selon un coût au contrat uniforme fixé administrativement par les branches à Paris, le gouvernement se prive d’un pilotage fin et réactif de l’apprentissage sur les territoires ». Elle a ainsi établi une liste de CFA susceptibles d’être menacés par cette nouvelle réforme. Au niveau national, elle envisage la fermeture de 700 CFA. Sur les 39 CFA en Région Centre-Val de Loire, 28 seraient sur le fil du rasoir, soit 72% et plus de 300 formations sur 811. Pour le Cher, Bourges (2) et Vierzon seraient impactés par la réforme…
Fabrice Simoes

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