Les pongistes Emmaüs réunis à Châteauroux
Le tennis de table est évidemment un prétexte pour réunir les communautés d’Emmaüs. N’empêche, quarante huit pongistes venus de Besançon, Vannes, Dijon, Tours, Limoges, Le Blanc et leurs familles avaient répondu à la quatrième invitation de la communauté de Déols pour venir se mesurer, raquettes en main, dans le gymnase de la section ping de la Berrichonne. Qui a gagné ? Cela n’avait pas grande importance puisqu’on avait prévu un maximum de coupes.
Les compagnons Mongols de Déols et du Blanc ajoutèrent une animation supplémentaire sous la forme d’une présentation de leur jeu national : le Shgain Harva, un jeu de tir aux osselets. Une spectaculaire démonstration d’adresse qui consiste à toucher à 4,72 m les minuscules osselets avec le sum en corne de cerf, fouetté avec un doigt sur une tablette en teck.
Coup de jeune pour l’Egalité à Déols
On est tous égaux devant la mort. C’est sans doute pour cette raison que Déols a baptisé la rue qui dessert son cimetière rue de l’Egalité. Et elle a fière allure la rue de l’Egalité au terme de six mois de travaux qui ont perturbé l’accès du cimetière pour la bonne cause. La communauté d’agglomération a pris à sa charge la réfection des réseaux et la ville de Déols la réfection des trottoirs et le nouvel enrobé.
« On a profité de l’occasion détaille Michel Lion, maire adjoint chargé des travaux, pour revoir l’embranchement avec la rue Paul Eluard afin de permettre aux bus d’y manœuvrer plus facilement et aux utilisateurs des trottoirs d’y circuler en toute sécurité, en particulier avec les poussettes. »
Des petits travaux d’urbanisme qui n’ont pas l’effet spectaculaire d’une rénovation de cœur de bourg mais témoigne aux riverains un peu éloignés du centre qu’ils ne sont pas abandonnés. Tous n’ont évidemment pas pu participer à l’inauguration qui a marqué la fin du chantier, mais la tradition a néanmoins été respectée.
La bête a vaincu Iena
Les amateurs de films d’horreur ont perdu un acteur formidable à intégrer dans leurs fictions. « Désintégrator » est venu à bout d’Iena en quelques semaines, grignotant avec un bel appétit les bâtiments le long de l’avenue Eugène Delacroix, les derniers à lui résister. Une noria de camions a évacué les débris sur lesquels était juché « Désintégrator » pour atteindre les niveaux supérieurs. Le terrain est désormais dégagé, derrière les palissades et les arbres ont pris leur revanche sur le béton en redevenant les seuls occupants des lieux. L’effet sera encore plus saisissant lorsque ces palissades auront disparu, mais d’ores et déjà ce vide, au milieu du quartier Saint-Jean, indique que la ZUP ne sera plus jamais comme avant.
Par quoi sera remplacé l’espace libéré ? Ce sera aux habitants de le dire puisque l’opération fait partie du nouveau plan national de rénovation urbaine (NPNRU) qui prévoit cette concertation.
Gambetta est nue
Ne corrigez pas une bête faute d’orthographe, c’est de la place castelroussine qu’il s’agit, objet du courroux des amis des arbres. La rangée de tilleuls classés a disparu avant que leurs défenseurs aient eu le temps de dire ouf. On n’a d’ailleurs pas fini de récriminer du côté des commerces et de la CCI puisque les travaux ne se termineront qu’à l’été 2019. Et à cette époque on nous promet un jardin urbain avec jeux d’eau, esplanade pour le marché… et moins de places de parking râleront les commerçants. L’idéal pour un maire c’est de boucler ce type de chantier un an avant la fin de son mandat. Le timing est donc parfait.
Et les arbres au fait ? Leur disparition constitue le dernier coup de gomme sur l’histoire du théâtre municipal. Les deux rangées de tilleuls étaient destinées à mettre en valeur sa façade. C’est vrai que l’esthétique du building (qu’on parle de rénover) ne souffre pas de leur disparition.
Pierre Belsoeur