La fête de la musique gagne du terrain
Le phénomène n’est pas nouveau. Le jour de la fête de la musique tous les Castelroussins sont dans la rue. Cette sortie annuelle est encore plus spectaculaire lorsque le beau temps est de la partie. Car la fête de la musique est synonyme d’auditions gratuites de musiques variées et de dîners en terrasses. Alors les terrasses de la rue Grande, de la place Monestier, de la place de la République, on s’y est bousculé devant les podiums pour applaudir les Vieilles Godasses, Liricaly ou Ziako, mais la marée s’est étendue bien au delà de son lais de mer habituel. Il y avait du monde rue de la Poste où les percussionnistes antillais et une chanteuse de jazz faisaient bon ménage, du monde aussi Cours Saint-Luc où les choristes, notamment celles du Chœur de Chanvre et leur impayable chef de chœur, pouvaient donner de la voix de bon cœur. Mais la surprise c’est qu’il s’est aussi passé quelque chose place Napoléon, une animation flash-dance y a retenu un public. Comme quoi tout est possible le soir de la fête de la musique !
Sur la piste du Bombardon
On ne devrait pas vous le dire, puisque c’est en principe une visite secrète, mais Châteauroux Berry Tourisme avait choisi de lancer sa saison au débouché du Bombardon, cette rivière souterraine de Châteauroux dont on a maitrisé le débit au XIXe siècle en construisant des tunnels maçonnés de belle manière. Ils accueilleront, si les conditions climatiques le permettent (car leur fonction principale est l’écoulement des eaux pluviales) une des visites secrètes du samedi. L’office de tourisme propose une animation par jour tout au long de l’été : balade à Déols le lundi, les visites thématiques de 16 heures le mardi, Château Raoul du sous-sol au plafond le mercredi, Châteauroux de jour ou de nuit le jeudi, le marché gourmand place Sainte-Hélène rénovée le vendredi, les fameuses visites secrètes du samedi et des promenades en attelages le dimanche. Réservations et renseignement au 02 54 34 10 74
www.chateauroux-tourisme.com
La Berrichonne quitte la Tremblère
La décision de La Berrichonne d’installer son centre d’hébergement et de formation professionnelle sur le site du complexe Gaston Petit en 2020 ne fait que des heureux : les joueurs qui n’auront plus à se déplacer à Arthon pour la majeure partie des séances d’entrainement. Les stagiaires qui seront hébergés en ville, les formateurs et le personnel administratif qui économiseront des kilomètres et du temps, la ville de Châteauroux qui met simplement le terrain en bordure de l’avenue de La Châtre et derrière la tribune, la société SCALIS se charge de la construction du bâtiment qu’elle louera à la SAOS La Berrichonne. La ville redeviendrait propriétaire du bâtiment moyennant le paiement du capital restant dû si le bail de La Berrichonne devait être résilié. Un projet qui ne fait que des heureux… sauf le maire d’Arthon, Jacky Devolf qui se retrouve avec un château vide et 34 000 € de loyer en moins dans son budget. Le bâtiment administratif et les terrains de foot sont propriété de la Berrichonne. Le club et le maire ont deux ans pour trouver un nouvel acquéreur.
Châteauroux, bonne pâte du triathlon
Après avoir accueilli des championnats de France des jeunes, des épreuves internationales, le site de Belle-Isle à Châteauroux était de nouveau mis à contribution pour l’organisation d’épreuves nationales. Il s’agissait cette fois de championnats de France par équipe, des épreuves organisées en quatre étapes sur tout le territoire. Les rencontres devaient se dérouler sur deux jours : deuxième et troisième divisions le samedi, élite le dimanche. Elite ça tombe bien puisque l’équipe féminine castelroussine concourt au plus haut niveau.
Alors bonne pâte la municipalité a donné les autorisations nécessaires pour que la circulation entre Déols et Châteauroux soit interrompue un samedi et un dimanche. Finalement cette interdiction a été levée le dimanche… parce que l’épreuve reine, la seule susceptible d’attirer du public n’a pas eu lieu à Châteauroux mais à Paris ! Les triathlètes devront avoir un dossier béton la prochaine fois qu’ils voudront privatiser Belle-Isle !
Pierre Belsoeur