La centrale de Belleville-sur-Loire placée sous surveillance renforcée
L’Autorité de Sûreté Nucléaire qui assure, au nom de l’État, la réglementation et le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection a annoncé mercredi dernier qu’elle venait de « placer sous surveillance renforcée la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher) après avoir constaté une dégradation du niveau de sûreté du site depuis 2016. » Sur sa page Internet, et par un communiqué, l’ASN explique avoir été alertée à la suite d’une augmentation du nombre d’incidents significatifs enregistrés, sur le site l’année dernière. Ainsi que par une réponse jugée « insuffisante » de l’exploitant EDF. L’ASN aurait enregistré 8 événements « significatifs » classés au niveau 1 de l’échelle INES qui s’échelonnent en progression de 0 à 7. L’alerte est certes significative mais la situation n’est pas irréversible.La preuve en est : une « inspection de contrôle permettant de faire le bilan des dispositions spécifiquement prises par la centrale de Belleville à la suite de l’inspection d’avril 2017 sera menée en 2018 » assure l’ASN. EDF a un an pour remettre les choses en ordre…
Manifs suivis dans le Cher
2000 manifestants, selon les forces de police, dans les rues des trois principales villes du Cher. Le mouvement en réaction contre les ordonnances liées aux modifications du code du travail a été plutôt bien suivies la semaine dernière. Malgré une journée marquée par l’absence des principaux syndicats réformistes, l’inter-syndicale qui ne comprenait donc que la CGT, SUD, Solidaires et l’Unef, a su motiver ses troupes pour des défilés assez garnis. A la vérité, et à la louche, les 2000 manifestants ont été dépassés pusdique l’on dénombrait plus de 1000 manifestatnts tant à Bourges qu’à Vierzon et près de 200 à Saint-Amand. Au chapitre des revendications, la rue résonnait des protestations contre la suppression de bon nombre de contrats aidés, dans le milieu scolaire et péri-scolaire ainsi que dans le monde associatif. Par ailleurs, les facteurs se sont montrés en première ligne pour dénoncer les changements de mise en place des tournées. Un nouvel système qui inclue une pause méridienne mais aussi une distribution qui s’échelonne sur la journée avec des courriers distribués beaucoup plus tardivement pour certains.
Le Bowling de Vierzon fermera plus tôt…
le samedi et le dimanche matin
Les derniers fêtards à sortir du bowling de Vierzon, les week-ends, ne pourront plus le faire à 6 heures du mat. La dérogation qui leur en donnait l’autorisation est supprimée depuis quelques jours par les services de la préfecture. Désormais, c’est à 3 heures que l’établissement devra fermer ses portes. L’esplanade de la Française devrait donc être plus calme entre 3 et 6. Par contre, cette restriction administrative permettra aux fauteurs de troubles d’œuvrer beaucoup plus tôt … et donc de se coucher plus tôt aussi ! L’établissement qui était sous le coup d’une mesure de redressement judiciaire de 18 mois semblait être en mesure de revenir à l’équilibre. Difficile, pour le moment, de savoir si la modification des horaires, l’heure de fermeture est tout de même décaler d’une heure au-delà de la législation en vigueur pour ce type d’établissement, peut jouer en défaveur pour l’équilibre financier de la structure vierzonnaise.
Des migrants évacués d’appartements vides, à Bourges
Comme dans plusieurs régions en France, ces derniers jours, le discours assez positif du gouvernement envers les migrants émis au cœur de l’été est désormais confronté avec la vérité du terrain… Vendredi dernier, huit migrants, ont ainsi été évacués de deux appartements vides appartenant à France-Loire. Les deux appartements, dans le quartier des Bigarelles, étaient occupés illégalement depuis le mois d’août. C’est le collectif local Codac (Commando On Dort Au Chaud), soutenu par Alternative libertaire, Attac 18 , le comité de vigilance du Cher pour la défense des droits des étrangers, Droit au logement 37, Emmaüs, Ki-6-col’, Medina, le Mouvement de la paix 18 et le Réseau éducation sans frontières, qui avait trouvé cette solution pour ces migrants, quatre hommes, une femme enceinte et ses trois enfants, sans solution d’hébergement, selon lui, dans la cité berruyère. Expulsion violente, et inhumaine, pour les uns. Une expulsion justifié selon Thibault Deloy, le secrétaire général de la préfecture, « par la volonté de France Loire de récupérer ses logements, l’État étant arrivé en appui. »
Fabrice Simoes