A Vierzon, la 65e braderie n’aura pas lieu cette année
Sans aller sur les réseaux sociaux, ceux dont on a tellement peur que l’on ne cite pas leur nom, paraît-il, on a pu apprendre par la presse locale qui n’en a pas fait cas la mise en veille de la braderie de Vierzon-Villages. Telle en est la volonté du comité des fêtes du quartier ouest de la deuxième ville du Cher. Voilà deux ans déjà, le président de l’époque, Jean-François Gréard, tirait le signal d’alarme pour une manifestation qui n’avait plus la côte. Il expliquait que « depuis plusieurs années, le maire de Vierzon, Nicolas Sansu, est auprès de notre comité des fêtes pour chercher des solutions à un questionnement qui s’avère être plus de la modification des modes de vie que de la situation d’une ville ou d’une manifestation. La braderie n’est plus ce qu’elle était, c’est certain. C’est essentiellement dû à un changement du fonctionnement des achats et pas à un quelconque manque de vision municipale… » D’aucuns, une fois de plus, parleront cependant d’un manque d’implication ou d’aveuglement politique. Plus objectivement on peut surtout expliquer cet arrêt, que l’on souhaite temporaire, par les changements de mode de vie et des repères sociétaux modifiés. La gouaille des camelots est de moins en moins audible et ce n’est pas en créant les assises du commerce à l’air libre que cela changera quelque chose.
Un moratoire pour enrayer la désertification commerciale de Bourges
C’est au début du mois que la ville de Bourges a pris la décision de ne plus autoriser l’installation de grandes surfaces au cours des prochaines années, sur son territoire. Un moratoire a été entériné par Pascal Blanc, le premier édile berruyer, pour tenter d’enrayer le phénomène de commerces et de locaux vacants dans le centre-ville. Donc, plus de nouvel hyper ou super marché à Bourges d’ici la fin du mandat du maire actuel de Bourges. Une décision qui ne changera probablement pas grand-chose puisque, en cours de construction, sur Saint-Doulchard, un hyper-méga centre Leclerc, sur 20 000m2, devrait être opérationnel d’ici au printemps prochain. Et comme la zone de la route de la Charité est d’ores et déjà largement achalandée … Le vœu pieu d’un retour des commerces en centre-ville peut dès lors paraître plus politique que d’une réelle efficacité. Pour l’heure, entre 15 à 30 % des locaux sont vacants à Bourges. Une tendance à la hausse des vacances qui n’est pas l’apanage de Bourges.
Le collège du Châtelet ne sera pas fermé mais…
Ce sera une première dans l’académie d’Orléans-Tours mais deux collèges ne vont bientôt en faire qu’un seul. Le premier collège « à sites multiples » en région Centre-Val de Loire va voir le jour, alors que cela existe déjà en Bourgogne par exemple. Les deux structures existeront toujours sur le terrain mais plus administrativement. Il ne subsisterait qu’une direction et qu’une administration et, au lieu de transporter les élèves de l’un à l’autre des collèges, ce sont les professeurs qui devront faire les trajets. Nul doute que l’on peut d’ores et déjà envisager un temps de burn-out pour le préposé aux emplois du temps… La tâche va être ardue ! Au cœur d’un Berry que l’on dit profond mais qui est authentique, les collèges de Châteaumeillant et du Châtelet ne fera donc bientôt plus qu’un. La direction des services départementaux de l’Éducation nationale a annoncé, la semaine dernière, que cette fusion- absorption, comme pour les entreprises, serait effective à la rentrée 2018. Ce mariage forcé était devenu presque obligatoire après le constat de la baisse des effectifs. Par exemple, au Châtelet, lors de la dernière rentrée scolaire, on a comptabilisé 13 élèves seulement en 6e… Outre le déplacement des professeurs, des cours en vidéo-conférence pourraient être proposés…
Un gendarme renversé sur la course cycliste Paris-Bourges
Il est de plus en plus difficile pour les organisateurs d’organiser des compétitions sportives sur la voie publique. Déjà l’administration est de plus en plus frileuse tandis qu’à cela s’ajoute l’incivisme de plus en plus prégnant de nos concitoyens. Si lors du récent championnat de France de course à pied de 24 heures, sur le parcours de liaison qui menait au parc des expositions, à Vierzon, certains automobilistes n’ont pas manqué de se mettre en double file, sans conséquences, pour doubler l’ensemble de voitures stoppées, pour 5 minutes environs, par la maréchaussée, il n’en a pas été de même à l’occasion de la récente édition de la classique cycliste professionnelle Paris-Bourges. Là, un gendarme de la brigade de Saint-Martin d’Auxigny a été renversé par une voiture dans le secteur de Mennetou-sur-Cher. Les jours du militaire ne sont pas en danger mais le conducteur, quant à lui, a été inculpé de violences volontaires avec deux circonstances aggravantes puisqu’il a utilisé une arme, son véhicule, sur personne dépositaire de l’autorité publique, le gendarme.
Fabrice Simoes