Balsanéo piscine à débordement
On n’a pas donné le premier coup de pioche de Balsanéo et pourtant la facture du futur centre aquatique a déjà grimpé de façon spectaculaire. Des 18,5 M€ estimés lors de la présentation des gagnantes du concours d’architectes, la facture est montée à
25 M€ ! Gil Avérous, président de Châteauroux Métropole ne s’en émeut pas, estimant que l’estimation de départ ne tenait pas compte d’un certain nombre d’aménagements extérieurs. « Il aurait fallu dire 21 M€ et nous avons demandé des aménagements complémentaires comme le relèvement de l’ensemble de 80 cm ou le passage de deux à cinq lignes d’eau du bassin de cinquante mètres. »
Il n’empêche que les discussions sont serrées avec les architectes qui veulent prendre leur pourcentage d’honoraires aussi sur ces dépassements, qu’il y aura fatalement des avenants en cours de chantier et que tout compris, la facture débordera jusqu’à 30 M€. François Jolivet a mis ses collègues en garde. « On ne pourra mener tout notre programme à bien. Il va falloir faire des choix. »
Les lauréats des prix Vanhor et Hubert récompensés
Les jurés du Prix du Quai des Orfèvres on récompensé Pierre
Pouchairet pour son polar « Mortel Trafic » en 2016, le voici couronné d’un nouveau prix en 2017, le prix Vanhor de la ville de Châteauroux pour son dernier roman « À l’ombre des Patriarches » qui raconte une enquête sur laquelle travaillent ses héros habituels aux côtés de policiers palestiniens et israéliens en Cisjordanie. L’occasion pour cet ancien flic, originaire d’Argenton, de raconter une terre où il a vécu, sans parti pris et sans occulter la complexité de la cohabitation entre Palestiniens et Israéliens.
La deuxième récompense remise par Gil Avérous, maire de Châteauroux, le prix Hubert destiné à mettre en évidence un essai, l’a été à Françoise Damasy auteur, aux côtés de Lionel Bazin, 86 ans, de l‘ouvrage « Le Prieuré de Saint Marcel ». Il matérialise des dizaines d’années de recherches du vieux monsieur, amoureux de sa commune. Ces deux ouvrages seront mis en lumière lors de « L’Envolée des livres » le salon du livre de Châteauroux, les 29 et 30 avril prochains.
Même pas peur du froid
Les algues vertes filamenteuses sont réapparues sur le plan d’eau du jardin public. Les optimistes penseront que c’est signe que la chaleur arrive. Christelle Germain responsable du service espaces verts de Châteauroux pense quant à elle que les ennuis arrivent encore plus tôt que l’année dernière. Les algues ne sont pas toxiques, elle gênent seulement l’évolution des canards et risquent de sentir mauvais lorsque la chaleur sera vraiment là. Leur développement est d’ailleurs signe de bonne qualité des eaux. Le plan d’eau est alimenté par deux sources qui se trouvent dans l’enceinte du lycée et le seul mouvement d’eau est constitué par le débordement du bassin dans les canaux du jardin public qui rendent l’eau à l’Indre.
Le nettoyage à la main n’a rien donné l’an passé. Il existe un produit à base de zéolithe et de lithothamme qui respecte l’environnement pour détruire ces algues. Christelle Germain envisage aussi de remettre en état le jet d’eau pour lutter contre l’euthrophisation.
France Bleu : le pionnier est de retour
RBS c’est toute la jeunesse de Pascal Carré qui faisait partie, à 19 ans, de la première équipe qui a installé la radio décentralisée de Radio France. Il était alors technicien et il est resté dans le Berry jusqu’en 2001 année où il est parti ouvrir une nouvelle radio décentralisée : France Bleu Poitou. De responsable technique il est devenu assez rapidement directeur et, à 54 ans le voici de retour à Châteauroux pour prendre la succession de Roger Broca. « J’ai l’impression de prendre un nouveau départ » assure le nouveau directeur, ravi de retrouver bon nombre de collaborateurs connus à Châteauroux ou à Poitiers. « France Bleu Berry c’est une grosse radio en terme d’audience et d’histoire. Nous allons fêter ses trente-cinq ans et mes trente-cinq ans de maison. Changer de radio c’est reprendre de l’oxygène, apporter de nouveaux concepts. C’est grâce au partage d’idées qu’on continue d’avancer. » Bon retour en Berry cher confrère.
Pierre Belsoeur