Tous les médias étaient au rendez-vous pour découvrir le nouveau président (au premier plan à g)
Nouveau patron pour l’Ekiden
Dans le précédent numéro de cette rubrique, Patrice Soudy était salué à l’occasion de son départ de la Mutualité Française Centre-Val de Loire. Le nouveau retraité n’aura pas traîné à retrouver une activité et il mobilise une nouvelle fois les médias qui attendaient, comme les coureurs à pied, l’annonce de l’arrivée d’un nouveau président à la tête de l’Ekiden. Julien Ballereau avait annoncé depuis longtemps qu’il ne présiderait pas une troisième édition, son travail, sa famille et les tracasseries administratives constituaient autant de bonnes raisons de céder la place. Encore fallait-il trouver un successeur faute de quoi l’épreuve sportive la plus populaire de l’Indre risquait de s’achever (comme la Classic de l’Indre) après dix éditions.
Coureur de marathons, ancien chef d’entreprise, Patrice Soudy avait les compétences et le temps pour assurer la relève. Il aura toute l’équipe de l’Ekiden, ancien président compris, pour préparer le 11e Ekiden qui aura lieu le 11 novembre 2018.
Les gilets rouges étaient à la manoeuvre dans les couloirs de la CCI.
La « Nuit de l’orientation » fait le plein
Une affluence de hall de gare un jour de départ en vacances. Des gilets rouges à profusion pour orienter les parents et les enfants dans le dédale des couloirs de la CCI.
La « Nuit de l’orientation » a une nouvelle fois affiché complet dans une ambiance décontractée. De l’hôtellerie aux personnels des services sociaux en passant par l’apprentissage des métiers techniques, les visiteurs avaient la possibilité de rencontrer des professionnels pour leur parler de leur métier.
Les salles d’informatique ont été prises d’assaut et les collégiens ont également surfé sur les sites d’information pour connaitre la meilleure filière pour exercer le métier de leurs rêves… ou trouver une petite voie d’avenir susceptible de les motiver dans leurs études. Il existait même une salle réservée aux parents pour leur apprendre à aider leurs enfants à s’orienter. Impossible de dire combien de futurs professionnels ont trouvé leur voie ce soir-là. Il s’agit davantage de les sensibiliser aux métiers d’avenir.
Le rassemblement des motards en colère n’est pas passé inaperçu dans le centre de Châteauroux.
Les motards se retrouvent à Châteauroux
Gros embouteillage dans le centre ville de Châteauroux le 2 février. La préfecture de l’Indre servait de point de ralliement des « motards en colère » qui protestent contre la décision de limiter la vitesse à 80 kilomètres heure sur les routes départementales. La limitation à 90km/h constituait déjà manifestement une barrière que les motos franchissaient allègrement en pleine accélération, cette nouvelle réglementation est vécue comme une nouvelle atteinte à leur liberté. Les chiffres sont pourtant têtus, même s’ils ne sont pas toujours responsables des accidents mortels les motards, en proportion de leur nombre sont bien les premières victimes de l’insécurité routière.
La démonstration de force du 2 février retardera-t-elle l’adoption de cette nouvelle limitation de vitesse ? Rien n’est moins sûr, mais comme les motards n’hésitant pas à se mobiliser lorsqu’on leur en donne la possibilité, de nouveaux pelotons vrombrissant ne sont pas à exclure dans la région.
Jean-Jacques Berenguier a été réélu à la tête de l’association.
Les gardiens de la mémoire
Le nombre des adhérents des « Amis du centre de mémoire de la présence militaire à La Martinerie et dans l’Indre » grossit régulièrement et devrait atteindre les cinq cents membres dans le courant de l’année 2018. Une association imposante que préside Jean-Jacques Berenguier, ancien colonel en poste à l’ESMAT dans les années 1980. L’association a rénové au pas de charge l’ancien bâtiment qui lui a été confié voici quatre ans, offrant désormais, outre la prestigieuse salle des drapeaux, un certain nombre de bureaux, salles de réunion, ainsi que des locaux dédiées à la mémoire de la présence américaine ou au service de santé des armées basé pendant longtemps dans Châteauroux. Ce lieu de mémoire devient naturellement l’endroit où leurs propriétaires viennent déposer objets et documents liés à cette présence militaire. Les plus volumineux restent dans la cour, comme le Simca-Marmon, petit véhicule tactique militaire des années 1960 offert à l’association qui trône sur une plateforme spéciale. Pratique : www.les-amis-du-site-militaire-de-la-martinerie.org
161, rue Combanaire 36000 Châteauroux – jjberenguier@orange.fr
06 72 69 30 40. Permanence le mercredi de 8h30 à 12h.
Pierre Belsoeur