À la manière du traitement préventif du coronavirus, moi et surmoi ont décidé d’un commun accord (rare accord comportemental personnel, merci Sigmund) de mettre en place le principe de précaution sur les CCV présents et à venir. Donc, afin de ne pas choquer les moralistes de bazar, les coincés du bulbe, les adeptes du contrôle d’autrui et de la pensée unique, ayatollahs inquisiteurs et autres Torquemada, votre serviteur-pêcheur précise que ce CCV 734, pas plus que les autres, n’est pour vous.
Lecteurs qui ont passé les séances d’explication de texte du collège à récupérer de leurs soirées télé, et tous les potentiels censeurs, n’allez pas plus loin ! Ceci n’est pas une exclusion, simplement, si vous lisez plus avant, c’est à vos risques et périls. Les autres, prêts. Aujourd’hui nous allons vous parler du dessous de la ceinture et de ce qui fait que la différence entre patriarcat et matriarcat.
Les adeptes des discours genrés auront beau faire, les fervents de l’égalité des sexes itou : les garçons et les filles ne présentent pas les mêmes attributs physiques… Si, si, j’ai vérifié ! Et les garçons sont parfois pourvus d’un ego qui les conduisent à des comportements plus ou moins bizarres. De fait, on n’a jamais vu une fille tenter d’écrire un mot, même d’amour, dans la neige durant une vidange de vessie. Par contre, les garçons, tout petits déjà … Beaucoup vont même jusqu’à mesurer la hauteur du jet. D’autres effectuent des comparaisons physiques ! C’est probablement en raison de ces réminiscences infantiles que le candidat à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux ( le pluriel de grivois probablement), a lâché l’affaire.
Envoyé à une possible dulcinée, par le biais de la Toile, des images d’une pratique manuelle sexuelle habituellement réservée à l’espace privé, c’est autrement plus moderne qu’un bouquet de roses rouge. C’est nettement plus con aussi. Personne n’a été capable, au service com des LREM (comment, y a un service com chez LREM et on ne nous a rien dit!), de rappeler certaines évidences à l’ancien porte-parole du gouvernement. Pas une seule voix salvatrice pour lancer « Benjamin, à Paris, cet hiver, y a pas de neige … » Que l’on ne jette pas la pierre au petit Benji, la prétention à montrer ses attributs à tout à chacun n’est pas vraiment de l’histoire récente. Érudit comme il est, il a probablement apprécié la vision du monde selon Diogène ( le philosophe, pas votre arrière-grand-père).
Pas plus fier que Polanski, l’homme qui n’a pas osé envoyer le réalisateur venir chercher son César de meilleur d’entre lui-même, l’ancien conseiller municipal de Chalon-sur-Saône a préféré auto-mutiler sa campagne. Dans une société où la plupart des gens interdisent à leur progéniture de mettre les coudes sur la table, les mêmes ont tendance à suggérer que c’est une marque de virilité que d’y déposer ses couilles. Sur le sujet, Benjamin a manqué d’un peu de prestance et de conscience professionnelle. Jamais un Rocco Siffredi n’ aurait abandonné, jamais … Surtout pour laisser la place à Rachida, Anne, Agnès ou Danielle !
Personne ne peut se la jouer Berlusconi sans coup férir, et être apte à la pratique du bunga-bunga. On ne connaît qu’un seul Silvio capable de devenir président d’une démocratie. Même si c’est une République italienne. Outre Atlantique, personne ne tâche aussi bien qu’un Bill sur une robe de Monica. Le mari d’Hillary Clinton a pu finir peinard son cigare dans le bureau ovale. Au pays de la pudibonderie, des faux-culs face au sexe, derrière aussi, des amateurs masqués, sourds et aveugles, de Vivid Entertainment et de ces plus de 100 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel, une poignée d’excuses avait suffi. Plus récent, personne ne peut mieux « attraper une femme par la chatte » que le plus Mickey des Donald étasuniens et conserver son siège à la Maison Blanche. Et nous, au pays des Lumières, on fait un scandale d’une vidéo de branlette… Petit joueur, en attendant mieux parce que, tant que l’on n’a pas vu la vidéo, on ne peut mesurer l’outil !
Décidément, la culture française et son exception ont pris un sacré coup dans la musette en ce début d’année 2020.