Pruniers-en-Sologne : Affaire classée sur TF1


Après les annonces d’Emmanuel Macron jeudi 25 avril, la télévision s’est intéressée à la réalité du terrain. Côté écoles et éducation notamment.

Le jeudi 7 mars à 18h, de nombreux parents d’élèves, accompagnés du conseil d’école, des enseignantes et d’une forte représentation d’élus, avaient manifesté contre le projet de fermeture d’une classe de l’école primaire Victor-Hugo de Pruniers-en-Sologne pour la rentrée 2019-2020. Une vingtaine d’écoliers manquaient pour les comptes de l’inspection d’académique. La confirmation de la fermeture de classe a été récemment reçue par courrier officiel. Le vendredi 26 avril eut lieu le clap de fin de la mobilisation. Une équipe de tournage de TF1 est venue de bon matin recueillir les réactions des parents d’élèves représentés par Cécile Marino, du maire Claude Thérèze et du conseiller départemental Jacques Marier. Le reportage est passé au journal de 13h le même jour.

Le maire a dénoncé, lors de l’entretien avec la journaliste Cécile Madronet, la politique gouvernementale. Ses propos et ceux des parents d’élèves recueillis à l’entrée de l’école ont inspiré la voix off du reportage. Claude Thérèze a déclaré que le dernier discours du président de la République ne l’a pas convaincu et n’a pas certainement convaincu nombre de Français.  » Il n’y aurait pas de fermeture d’école d’ici la fin du mandat mais qui dit ne pas fermer d’école ne dit pas de ne pas fermer de classe. Que veut dire ce nombre de
24 enfants à ne pas dépasser de la grande section au CE1 si au CM2, comme il arrivera à Pruniers-en-Sologne pour la période 2019-2020, l’effectif s’élève à 30 élèves ? Mes conseillers et moi-même mettons notre énergie et notre budget à maintenir une qualité de vie en milieu rural. Nous avons l’impression que l’État nous coupe l’herbe sous les pieds !”

Le conseiller départemental a rajouté qu’en France 100 000 enfants sortent du système scolaire sans maîtriser les bases de l’enseignement. « Les élus municipaux se sont battus avec les parents d’élèves et nous le ferons toujours car nos enfants méritent mieux que de n’être considérés que comme des chiffres ! À Pruniers, comme ailleurs, les élèves ne doivent compter pour des prunes ! »

Fabien Tellier