Sans atteindre encore le trou plus que très profond de la Sécurité sociale en France, celui de l’avenue Maunoury, face à l’ex-caserne Maurice de Saxe, presque devant la pizzeria, ne cesse de se tasser sur plus de 30 centimètres de dénivellation par rapport au trottoir où il s’est niché depuis plus d’un trimestre, après des travaux paysagers de voirie.
Tout cela en prévision de la plantation future, au printemps, sûrement entre deux tours de consultation électorale, d’un arbre qui devra apporter de la gaîté au bitume environnant trop envahissant. Chaque jardinier sait qu’il convient de laisser la terre se tasser et se reposer pour mieux engager un enracinement à venir. Mais là, le passage de voitures dont les pilotes pensent voir de loin une place de stationnement libre, le tassement de la part de certains piétons qui y collent, volontairement ou non, leurs godasses, donnent presque en ce début automnal des allures de tombe à venir à cet emplacement aux dimensions presque conformes à une sépulture.
Va-t-on attendre un accident, genre jambe cassée pour un piéton ou clavicule pour un cycliste «aveugle» pour prendre la décision d’entourer ce site d’une barrière et/ou de tout autre moyen de protection, à défaut de bien le boucher et le tasser en l’alignant sur la surface linéaire du trottoir?
Sous la municipalité Perruchot, mais c’est si loin, un service «urgences» intervenait sous 48 heures quand un incident, une pollution, ou un risque de ce type était signalé en mairie. Il a disparu. Les services municipaux actuels n’ont pas bougé depuis le signalement de cet état de fait, en très haut lieu. On va attendre un accident grave pour que le trou de la Sécurité sociale se creuse un peu plus, en France, à partir de Blois…On n’est plus à un euro près, en souhaitant que l’arbre sélectionné pour le printemps ne soit pas un cyprès de cimetière.