Le centre hospitalier Jacques Cœur poursuit sa démarche d’innovation dans l’optique de favoriser l’accès aux soins grâce à la télémédecine.
L’équipe du docteur Isabelle Heurtebise, rythmologue, composée de quatre infirmières de cardiologie, assure le suivi de patients porteurs de pacemakers et de défribillateurs automatiques implantables. Ce nouveau dispositif rejoint la large palette d’outils de télé médecine mis en place par l’hôpital pour faciliter l’accès aux soins dans le département.
Cette télésurveillance des prothèses cardiaques implantées permet de renforcer la sécurisation des patients porteurs de pacemakers et défribillateurs automatiques en ciblant les complications : troubles du rythme ventriculaire, dysfonctionnement des dispositifs implantables etc, qui impliquent une prise en charge urgente avec avertissement en temps réel de la moindre anomalie quant au rythme cardiaque du patient. Un outil précieux rassurant pour les patients. Cette première expérience permet d’optimiser les hospitalisations et prévenir les accidents graves, de parvenir à un état de stabilité de la maladie voire d’amélioration grâce à une surveillance adaptée et personnalisée et d’améliorer les délais de prise en charge. Les informations sont recueillies au quotidien par les infirmières et les alertes transmises par les prothèses cardiaques, transmises au rythmologue. Un bilan à distance est réalisé tous les six mois en complément des consultations chez le cardiologue qui reçoit un compte rendu des alertes et du bilan. Avancée importante car plusieurs centaines de patients porteurs de ces prothèses sont concernés. Le médecin pourra prescrire un traitement très rapidement et diminuer ainsi le risque d’ accidents cardiovasculaires ( AVC) est la 3e cause de mortalité chez l’homme et la 1ère chez la femme en France. On estime à environ 140000 par an ( incidence) les nouveaux cas d’AVC soit 1 toutes 4 minutes ( source Fondation pour la recherche sur les AVC.) Cette télésurveillance à distance nécessite l’installation d une antenne relais à domicile ( petit boîtier) et une connexion mobile minimum de 3G.
J.F.