Premier gala réussi pour Jérémy Bellet


La valeur n’attend pas forcément le nombre des années. Du haut de ses 20 ans, l’étudiant et modèle blésois a samedi 9 février su créer un évènement solidaire et fédérer des énergies, tout en faisant rêver l’espace d’une soirée pas comme les autres.

Certains connaissent déjà ce nom et ce prénom via les réseaux sociaux et les médias. Pour notre part, nous avions interviewé Jérémy Bellet alors qu’il était encore mineur; il s’était déplacé avec sa maman répondre à nos questions dans un café du centre-ville de Blois pour nous expliquer sa passion dévorante pour le monde people et la chanson, annonçant le lancement de son premier clip réalisé de mémoire avec son père. Par la suite, il aura continué à générer du buzz autour de sa personnalité : chanson avec JB Bullet, auteur du titre musical « je suis Charlie »; participation au festival de Cannes; création d’un magazine gratuit « JB magazine » à Blois… On peut dire que le jeune homme ne reste jamais les deux pieds dans le même sabot et affiche l’énergie en corrélation avec son âge, avec quoiqu’on en pense, une étincelle d’audace en plus. Cet hiver, il aura encore frappé fort en organisant le 9 février un gala solidaire au profit du Secours Populaire Loir-et-Cher et Touraine, dans les murs de l’espace culturel et sportif de Montrichard. L’étudiant en BTS communication aura fait jouer ses contacts et également démarché d’autres réseaux, parvenant à attirer des personnes du département et même au-delà (Lyon, Paris, Tours, Grasse, etc.). Au total, 230 spectateurs et environ 1 500 euros rassemblés pour une manifestation mêlant mode et art (défilé sur le thème des 4 saisons; parmi les participants, la styliste tourangelle Alexandra Delom, le créateur de bijoux blésois Etienne Dugas, la créatrice Pascale Buisson (bijoux aussi, à Roanne), le couturier parisien Alain Richard, la styliste blésoise Cléliartiss, 7events Production pour le mobilier, Ludovic Dias ainsi qu’Eric Stipa Blois pour la coiffure, etc.), agrémentée d’un concert (sur l’affiche notamment, des amis fidèles de l’entourage du jeune homme comme les chanteurs Nirintsoa et Mathis Poulin sans oublier Amandine Deniau, ancienne miss prestige Centre-Val de Loire, mannequin à ses heures perdues, ou encore de nouveaux visages tels le photographe Sébastien Pouvesle qui se bat pour une unité de polarisation de l’eau en Haïti).

L’habit ne fait pas le Jérémy

Quelques jours après ce grand soir, Jérémy Bellet confie d’une voix posée son émotion et son bonheur face au bon déroulement de ce premier évènement qui, qui sait, en appellera peut-être d’autres de ce type. « C’était super, une belle expérience ! C’était un challenge car au début, vu mon jeune âge, j’ai senti une réticence et puis, on a accepté de me faire confiance. Et tout le monde fut content : le maire de la commune, le Secours Populaire, les spectateurs, les bénévoles mobilisés (plus d’une centaine)… Étant donné le succès de ce gala, ça me donne envie d’en imaginer un autre. J’ai de toute façon toujours plein d’idées et de projets ! Ce que je retiendrai de cette soirée à Montrichard ? Les « merci » qui m’ont beaucoup touché, aussi bien de vive voix qu’exprimés sur les réseaux sociaux. Ce gala a démontré de manière rassurante que malgré un quotidien tourmenté pour tout un chacun, il est encore possible de sourire et de partager, aussi de mobiliser l’entraide. » Jérémy Bellet aura de surcroît prouvé qu’il ne faut pas se fier aux apparences et que derrière les soirées et les paillettes qu’il affectionne tant, il se cache un étudiant de BTS en communication, les pieds bien ancrés dans la réalité.

E. Rencien