Beaucoup de devinettes et suppositions avant l’été qui touche à sa fin. Le scrutin sénatorial approche maintenant à grands pas pour les grands électeurs. Alors, petit récapitulatif avant le 24 septembre.
Comme le rappelle la préfecture de Loir-et-Cher, le collège électoral sénatorial, composé de 963 membres, procèdera au renouvellement deux mandats de sénateurs dimanche 24 septembre. Le vote se déroulera selon un scrutin majoritaire à deux tours au Palais de justice de Blois entre 8h30 et 17h30. Les candidats doivent se déclarer à partir du lundi 4 septembre à 9 h et jusqu’au vendredi 8 septembre à 18h, en préfecture. À l’heure où nous imprimions ces lignes, plusieurs personnalités se sont d’ores et déjà manifestées par voie de presse et/ou sur les réseaux sociaux : Jean-Marie Janssens, maire UDI de la commune nouvelle Montrichard-Val de Cher et vice-président du Conseil départemental (suppléante connue : Isabelle Gasselin, maire de la Ferté-Imbault); Gildas Vieira, maire adjoint de Blois en charge de la vie associative, qui a inauguré son local de campagne samedi 2 septembre rue du au numéro 26 de la rue du Bourg-Neuf, revendiquant une « candidature libre au service de la collectivité » ; Jacqueline Gourault, sénatrice actuellement ministre auprès du ministre de l’Intérieur, investie par LREM et indiquant dans un courrier, souhaiter « prolonger son engagement pour le Loir-et-Cher » (suppléant : Jean-Paul Prince, maire de la Ferté Saint-Cyr) ; Pascal Goubert de Cauville, maire de Chaumont-sur-Tharonne et président de la Communauté de communes Cœur de Sologne, sous l’investiture des Républicains (suppléante : Claire Granger, maire de Sasnières). Du côté PS, Jeanny Lorgeoux, sénateur maire de Romorantin, initialement investi par le parti socialiste mais finalement soutenu par la majorité présidentielle République en Marche, accompagné de sa suppléante Christelle Pellé, maire d’Autainville, a été de ce fait « destitué » ; un Conseil fédéral du 24 août a par conséquent proposé l’investiture de Marylène de Rul, conseillère municipale de Blois, étiquette divers gauche, et de son suppléant Sébastien Dupont, militant, sous la bannière PS. « Nous regrettons et prenons ainsi acte définitivement du ralliement de notre précédent candidat à la bannière d’En Marche malgré une politique pourtant hostile aux collectivités territoriales. Cette unanimité montre qu’il ne s’agit pas de querelles de personnes mais bien de défendre des valeurs qui dépassent nos intérêts personnels. Les adhérents seront appelés à se prononcer sur ce choix le 31 août prochain dans leurs sections, » a indiqué Frédéric Orain, premier secrétaire fédéral du PS 41 dans un communiqué. Les cartes politiques s’abattent progressivement sur la table du jeu électoral…
É. Rencien
Les fillonistes prennent un nouveau départ
Une réunion publique s’est tenue vendredi 1er septembre à Savigny-sur-Braye en présence du chef d’entreprise Rafik Smati, à l’origine du mouvement politique Objectif France. Éric Doumas, qui a géré le comité Fillon 2017 en Vendômois, explique le pourquoi du comment.
Sur le papier, cela semble abscons. Vous êtes le président du CDSC 41 Objectif France. C’est-à-dire ?
Éric Doumas : « François Fillon a connu un échec mais ce n’est pas pour autant que le travail s’arrête. Les comités de soutien sont devenus comités départementaux de société civile (CDSC), nous continuons ainsi de nous mobiliser. Nous sommes une centaine de sympathisants dans le Loir-et-Cher ; 80 comités dans l’Hexagone, chapeautés à la fois par Objectif France avec Rafik Smati et Force Républicaine avec Bruno Retailleau. Nous ne pouvons pas laisser mourir les idées qui ont germé depuis cinq ans ! La décision a été prise fin juin de continuer à faire évoluer les choses. »
Vous vous êtes réunis le 1er septembre à Savigny-sur-Braye. Pourquoi ?
É.D. : « Le but est de créer un « think tank », un courant de pensée. La réunion du 1er septembre a permis de présenter la construction en cours. La fusion de Force Républicaine et d’Objectif France un jour prochain ? Objectif France, bientôt un vrai parti et l’émergence de candidats ? L’organisation d’une Université d’été ? En tant que CDSC, nous ne cachons pas notre proximité idéologique avec les Républicains. Nous souhaitons creuser davantage certaines pistes de réflexion et de développement, comme l’économie sociale et solidaire ou encore la fracture territoriale, des thèmes pas assez abordés pendant la campagne. Nous avons l’honneur de recevoir Rafki Smati en personne dans notre département pour aborder ces sujets. Une information officielle est ensuite attendue au niveau national du côté d’Objectif France le 9 septembre.»
Vous préparez déjà le jour présidentiel d’après donc ?
É.D : « L’idée est de penser l’avenir de la vie politique et aussi de peser auprès des élus actuellement en place. Nous sommes à droite et nous ne sommes pas rétrogrades ; pour marcher, il faut une jambe gauche et une jambe droite…»
É. Rencien
Pour plus d’informations :
06 99.49.74.13.
et doumas.e@orange.fr