A l’occasion de la dernière séance de janvier, au tribunal de commerce de Bourges, ce sont une cinquantaine d’emplois qui se retrouvent sur la sellette avec l’annonce de liquidations et des redressements judiciaires. Ainsi, Altea Confort, forte de 16 salariés, à Saint-Florent, a été placé en liquidation mais pourra continuer ses activités encore jusqu’au début du mois de mars prochain. L’entreprise avait été placée en redressement au milieu de l’année dernière. Mise en redressement judiciaire en octobre dernier en raison d’une baisse globale de son carnet de commande, la tôlerie-chaudronnerie Bechereau (12 salariés), à Lunery, ne passera pas, en l’état, le cap des soixante-dix ans d’existence. En liquidation, l’activité pourrait cependant redémarrer suite à un projet de reprise. Pour Bati 18, à Méreau, il en va tout autrement. En plan de redressement prévu pour sept ans depuis janvier 2014, la société de construction n’ira pas au terme du plan. L’effectif de l’entreprise comptait dix-neuf salariés. A Vierzon, c’est la dernière quincaillerie spécifique, la Quincaillerie Centrale Vierzonnaise qui a été mise en liquidation. Une décision qui met un salarié et son patron sur le pavé. D’autres emplois sont sous le coup du redressement judiciaire de leur entreprise : une vingtaine pour le moins.