Les Petits frères des pauvres sont plus de 8 000 bénévoles en France, réparties en fratries régionales. Ils sont organisés en petites équipes comme celle que mène Didier Jore en Cœur de Sologne. « A Nouan-le-Fuzelier et Vouzon, nous sommes six, pour un travail de proximité, très attentifs à ce qui se passe près de chez nous ».
Et il s’en passe des choses, autour de chacun de nous. Les Petits frères des pauvres sont particulièrement attentifs aux personnes âgées, trop souvent seules et donc fragiles. Des gens qui ne font pas de bruit, pas assez de bruit, alors qu’elles sont en difficulté et qu’une présence suffirait à leur redonner le plaisir de vivre.
« C’est à eux que nous apportons notre attention, poursuit Didier. C’est parfois peu de chose, le temps d’une visite à domicile, de faire quelques courses, d’apporter des médicaments ou une demie baguette ». Parfois des liens se tissent, un peu plus fort, quand la confiance et l’envie s’installent. « On les emmène à la bibliothèque, faire un loto à la salle des fêtes ou goûter aux Brémailles ». Ces choses de tous les jours qu’un temps venu, on ne fait plus.
Nous avons tous des voisins
Il n’est pas rare que ces gens seuls et fragiles habitent juste à côté de chez nous, sans qu’on le sache ou qu’on y prête attention », observe Didier. C’est comme ça que nous pouvons tous aider la communauté, en signalant simplement une personne isolée, qui, de cette façon trouvera de l’aide. « Parce que le voisin est généralement la personne de confiance, poursuit Didier. Les Petits Frères peuvent alors se recommander d’elle pour apprendre à s’apprivoiser ». Parfois les pompiers, le SAMU, mais aussi le CCAS ou les assistants sociaux sont des aides précieuses ; mais n’est-il pas évident qu’entre voisins, on se connaisse et l’on prenne soin les uns des autres ?
Stéphane de Laage
Pour contacter l’équipe des Petits fères des pauvres Cœur de Sologne : 07 84 90 33 15.